"S’il y a un vainqueur qui émerge des résultats du dernier sondage
BVA-I-télé effectué les 13 et 14 décembre derniers, c’est bien Arnaud Montebourg« : pauvre France !
Comment nos concitoyens peuvent-ils plébisciter un ministre qui les prend pour des attardés mentaux ? Les américains votent pour Obama, les allemands pour Merkel, les italiens espérons-le pour Monti, et nous, pour un ministre qui raconte des histoires que personne au monde sauf en France ne peut écouter sans se croire face à un fou sorti de son asile.
Quelques évidences : le marché européen de l’acier est en baisse, comme celui de la bagnole. Le problème des hauts-fourneaux de Florange n’est pas qu’ils sont obsolètes, mais qu’ils sont les plus compétitifs en Europe dans un marché durablement surcapacitaire. En quoi une nationalisation pourrait-elle effacer un problème de surcapacité ? Aurait-il suffi de nationaliser Aulany pour que Peugeot puisse vendre plus de voitures ? Quand on nationalise, c’est une société, pas une usine sans clients ni matières premières !
A se demander si la vraie différence entre Aulnay et Florange ne serait pas que dans un cas le PDG est , alors que dans l’autrenon ! Entendre un ministre de la République - a fortiori celui du »redressemet productif« dire d’un monsieur qui emploie encore 20000 personnes en France qu’on ne veut plus de lui relève au choix de l’asile d’aliénés ou de la cour martiale.
Quant aux nationalisations, ça serait »de gauche« : vive Staline, Mao et Pol Pot !
Philippe Seguin avait stigmatisé »la prime à la casserole", Alfred Jarry avait inventé Ubu. Montebourg a trouvé mieux : la prime au fou qui tire sa brosse à dents au bout d’une laisse et l’appelle Médor ! Et ça marche...