@philippe Renève et karg se
Je n’ai écrit nulle part que les rmiste étaient contents de toucher le rmi et qu’ils faignassaient heureux. Que vous sautiez sur cette interprétation ne décrit que votre pensée (ou votre crainte, votre cauchemard), pas la mienne.
Quand on touche le RMI, c’est qu’on PEUT travailler. Pour les handicapés divers, c’est un autre « bureau » de « l’aide sociale » et c’est une autre question.
Les boulots qui devraient être fait par les honnetes RMIistes (mais manquant de quelque chose : formation, confiance, etc.) sont dans quatre situations possibles (éventuellement cumulatives).
* interdits et dévalorisé, parce que leur valeur ajouté est significativement inférieure au SMIC. Pour faire bref simpliste : SMIC trop haut.
* occupés par des immigrés pas trop regardant, ou des trvailleurs au noir, vu qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils sont disponibles, et que c’est tout bénèf pour eux comme pour leur employeur. Pour faire bref et simpliste : trop de charges. (note : voir en PS)
* occupés par des gens sur-qualifiés pour ça, mais qui n’ont pas trouvé autre chose, ce qui nous ramène indirectement et par un sordide jeu de chaise musicale à la dernière situation :
* pas créé, parce que ça ne vaut même pas le coup et les emmerdements pour l’entrepreneur (qui pourrait être le RMIste lui-même, ne serait-ce que pour améliorer et valoriser son logement) ou ses bailleurs de fonds. Pour faire bref : trop de taxe et de bureaucratie, pas assez de petite propriété individuelle.
Bref : il manque des emplois. Et l’aide sociale, dont le RMI, ça ne créer pas des emplois, au contraire ça en dédruit puisqu’il faut taxer pour la financer...
Quand on aura résolu ça, il restera les branques qui ne savent rien faire ni de leur neuronnes ni de leurs dix doigts et qui refusent de bosser plus 5 heures par jour pour moins 3000 euros par mois, ou ceux qui pensent qu’animateur de foot 3 heures par jour pour leurs 5 potes c’est un boulot qui méritent une paye de cadre (authentique, bien sur). Pas très nombreux et pour qui le RMI n’ets pas le traitement le plus adapté...
PS :
Même les contrôleurs du travail embauchent ou bossent au noir ! Mettre une taxe de 50% sur le boulot ou 20 % de TVA, c’est trop : une différence pareil, c’est de la subvention au travail au noir, et rien d’autre.
Pourquoi vous croyez qu’on a mis la TVA à 5,5 sur les travaux ? parce que là, le jeu n’en vaut plus la chandelle, au final plein de chantier qui seraient resté clandestins se sont blanchis ! Pour eradiquer le travail au noir, il FAUT et il SUFFIT de mettre les charges de toutes sorte à un niveau compatible avec le service rendu : 10%, c’est une bonne base...