Bonjour l’auteur,
Présenter la famine ukrainienne comme vous le faite, c’est à dire comme une volonté génocidaire, est non seulement faux, mais a également été totalement réfuté par des historiens, y compris Nicolas Werth - coauteur du brûlot d’extrême droite « le livre noir du communisme », que l’on ne peut donc pas accuser d’amitiés communistes excessives...
La réalité de cette famine tient bien évidemment à plusieurs facteurs. Le régime soviétique et son incompétence n’en étant certes pas un des moindre, mais ce n’est pas le seul.
Il y a d’abord une sécheresse catastrophique en 1932, qui est le principal problème. Mais également il y a l’influence des Koulaks (paysans riches) rebelles à la collectivisation et en lutte ouverte contre le régime soviétique. Majoritaires dans la région des terres noires (les meilleures sur un plan agricole), cette région était de fait rattachée à l’Allemagne, alors que l’URSS ne contrôlait en fait que l’Ukraine orientale (Kiev-Kharkov).
Bref, cette région de production, sécessionniste et de facto sous dépendance germano-américaine, refusait tout simplement d’effectuer les livraisons et a donc organisé la rétention des produits agricoles - autrement dit la famine.
Bref, pour le dire encore plus clairement, cette famine fut voulue par tout le camp antisoviétique qui s’est ensuite fait un plaisir d’en faire le tapage médiatique - jusqu’à aujourd’hui où l’on trouve derrière les associations mémorielles telles que « Ukraine 33 » l’archevêché de Lyon et Mgr Decourtray, et tout ce qui compte de réactionnaires et d’anticommunistes bêlants.
Il est à noter que ce fut justement les excellentes récoltes soviétiques de 1933 qui ont mis fin à cette famine.