Pour
ma part, je rajouterai ceci :
Traditionnellement,
l’extrême droite (quel que soit le pays) a toujours subordonné les
questions socio-économiques aux questions socio-ethniques (pour
employer une expression générique)- et ce contrairement à la
gauche anti-capitaliste. La question étant de savoir non pas
quelle(s) classe(s) sociale(s) doit gouverner ou dominer, mais quelle
nation, quelle ethnie, quelle race, etc. doit le faire en intégrant
toutes les classes sociales - nous ne sommes plus dans une logique de
lutte des classes (gauche radicale + extrême gauche) mais de "choc
des civilisations" - pour reprendre le concept cher à Samuel
Huntington. De sorte que la nature idéologique de leurs desseins
économiques importe peu pourvu que l’économie serve les intérêts
non plus des classes dites populaires mais de LA Nation, ou de
L’Ethnie ou de LA Race.
« Quant
à Mussolini. il a été l’une des figures de proue du parti
socialiste italien, puisqu’il a été directeur de son quotidien
national, « L’Avanti », de 1912 à 1914. En 1914, il ne
s’est pas séparé du PS pour des raisons purement idéologiques,
mais parce qu’il souhaitait que l’Italie entrât en guerre contre
les « réactionnaires » des Empires centraux ».
Oui
et alors. Au moment de créer le mouvement fasciste par son alliance
avec les nationalistes les plus radicaux, Mussolini cessa d’être
idéologiquement socialiste (voir mon commentaire plus haut), que
vous le vouliez ou non !
« c’est
le fait de considérer qu’il est légitime de liquider physiquement
des pans entiers de la population, pour le plus grand profit du reste
de la population ».
Non
cher ami, ça c’est le fait de tout régime dictatorial de type
totalitaire, de droite comme de gauche, temporelle comme spirituelle.
« Ca,
c’est pour ceux qui ressentent le besoin de se dédouaner aux yeux
de gens dont l’opinion devrait leur être complètement
indifférente ».
Un
peu alambiqué votre remarque, mais bon passons.