S’exiler dans une petite cabane.
Tiens, la bonne idée.
Quelques liens qui me viennent en tête.
Celui de Thoreau, le grand pionnier des lettres américaines, et qui nous donna son « Walden, ou la vie dans les bois ! »
Lisez-le, cent ans avant les premiers écologistes, ce type là avait saisi l’essentiel de la vie, et de nos limites. On peut très bien vivre dans une cabane à frites, en pleine forêt, près d’un lac, sans friteuse, et sans frites, et sans drapeeau belge sur le toit.
La cabane de Toltstoï : C’était le dernier rêve du grand écrivain, prince aussi, ou baron, je ne sais plus très bien. En tout cas possesseur d’un immense domaine, dans lequel il avait fait construire une école. Il avait aussi affranchi ses cerfs et voulait tout transmettre ses biens à la communauté, avant d’aller passer lui aussi ses derniers jours dans une cabane à frites. Mais la mort le prit sur le chemin, et il mourut dans une petite gare ( non belge) où on le reconnut.
La cabane de Simenon : Simenon, citoyen Belge d’expression française, passa la majeure partie de sa vie en france, quelques années aux states avant de revenir. S’ensuivit un exil en Suisse ( Tiens donc !). Simenon varia les demeures prestigieuses. Celle de Sion ( si ma mémoire est bonne) contenait même un bloc opératoire, au cas où.
Finalement, après quelques coups du sort, le grand homme s’aperçut de la vanité de toute chose, et préféra finir lui aussi dans une petite maison de deux pièces, pratiquement une baraque à frites.
Un secrétaire le fournissait en ketchup, c’était sa seule exigence !
Notre Gérard va t’il évoluer pareillement, lui qui est parti d’une baraque à putes ? ( voir sa biographie, wilkipédia)