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Commentaire de Connolly

sur Quand Staline planifiait la Grande famine d'Ukraine


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Connolly 29 décembre 2012 13:06

« Je vous ai dit que je trouve cela rigolo : Ferry + Galton + Marx = Hitler, moi, je trouve cela rigolo, même si cela vous dépasse complètement ».

Encore une fois, je ne vois nullement l’intérêt d’user de ce type de procédés pour « agacer » vos contradicteurs (que cela vous prenne deux secondes ou deux heures). Je vous croyais au-dessus de ça, franchement !

Mais bon, on ne va pas épiloguer là-dessus ad vitam aeternam. ..

« Je continuerai donc de m’en servir, puisque vous êtes le premier, et sans doute le dernier, à avoir répliqué en patrocinant sur les différences idéologiques entre le fascisme et le nazisme d’une part, le communisme, subitement devenu socialisme, d’autre part »

D’une part, ce n’est pas vous que j’ai cherché à convaincre, mais tous ceux qui seraient susceptibles de gober vos « bobards » destinés à m’ « agacer ».

Par ailleurs, si vous m’aviez lu attentivement vous auriez su que mon emploi de « socialisme » se voulait générique, regroupant tous les courants qui s’en sont réclamés, dont les communistes (ne vous en déplaise), toutes tendances confondues (marxiste, léninistes, anarchistes...).

« Et bien, c’est que vous avez le bon sens utopique : votre autogestion par des hommes libres et égaux politiquement, socialement et économiquement, c’est du flan »

Je n’attendais pas moins de vous.

« la porte ouverte à d’ineptes dérives idéalistes et à d’aberrantes dérives humanitaristes »

Cela, c’est de la spéculation pure et simple. De même que de dire (comme je le fais), qu’une politique répressive à la sauce FN contre l’immigration aboutira à des mesures dignes d’une dictature et à une catastrophe économique (pour les raisons évoquées lors de l’un de nos échanges précédents, et sur lesquelles donc je ne vais pas revenir)

« Et déjà, vous n’empêcherez jamais les grandes gueules d’exercer leur ascendant sur les timorés, et à plus forte raison sur les j’m’en foutistes, la majorité absolue des gens depuis toujours ».

Oui et alors ! Ce n’est pas parce que les grandes gueules chercheront à exercer leur ascendant sur les timorés, et sur les j’m’en foutistes (comme c’est le cas dans nos démocraties libérales) que cela débouchera inéluctablement sur des échecs ou sur des dictatures. D’autant moins si ces grandes gueules sont compétentes...Elles seront donc élus et pourront exercer la volonté populaire comme dans toute vraie démocratie qui devrait se respecter...

 « Ca n’a rien à voir, »

Peut-être (et encore !) mais moi je vous parle des gaspillages (bien réels) inhérents à l’économie de marché, nuisibles pour l’environnement (entre autres nuisances) et tout simplement pour notre mode de vie développé, puisque nous risquons la pénurie (due aux pillages effrénés des ressources, entre autres) à l’aulne de nos modes de consommation.

« le gaspillage de l’économie de marché, mais aussi le gaspillage des particuliers (je pense à celui des denrées alimentaires), n’entraînent aucune restriction, tandis que le gaspillage dû aux complexités de la planification, c’est la pénurie assurée : quand on calcule au plus juste - lutte contre le gaspillage oblige - on n’a pas de réserves pour rattraper les co...ries. »

Encore une fois, nul mode de production n’est à l’abri de gaspillages, le but étant de les réduire au max. C’est pourquoi, même dans un système de planification il y aura toujours des réserves. Quant aux complexités de la planification, vous vous fondez sur celles des pays dits communistes. Or des pistes existent (notamment celles que j’ai évoquées) pour justement « décomplexifier » ce mode de production, sachant aussi qu’aujourd’hui nous disposons de moyens de communications autrement plus performant qu’à l’époque de la guerre froide. Et puis, de toute façon, comme je l’ai déjà souligné, le socialisme n’implique pas systématiquement un mode de production planifié et peut très s’accommoder d’une organisation fondée sur le marché.

 « Légende urbaine ».

Là cher ami, je crois que vous ne savez plus quoi dire pour avoir le dernier mot. Je vous ai connu mieux inspiré. Ou alors est-ce encore parce ce que vous trouvez ça « rigolo » ou que vous voulez « m’agacer » ?

« Ce sera rationnel quand il s’agira de faire circuler, à coups de votes d’assemblée et de e-mails des tonnes de produits frais et périssables d’un bout à l’autre d’un pays de 1000 x 1000 km… Et si vous avez ajouter à cela, les exigences d’une lutte prioritaire contre le gaspillage, vous aboutissez inéluctablement à la double planification de la production et de la consommation, c’est-à-dire au contingentement et au rationnement ! 

Je préfère croire que vous n’avez jamais réfléchi à la mise en œuvre concrète et aux conséquences pratiques de vos « visions ». »


Encore une fois, vous ne m’avez pas bien lu, cher ami, puisque tout cela se ferait « en lien étroit avec la distribution qui fera remonter par voie informatique les infos concernant les besoins ou non des clients pour tel ou tel produit » et que, par ailleurs, la production de proximité (ainsi que la production qualitative des produits non alimentaires) sera favorisée et développée pour justement contribuer à abattre ces écueils (on importe nombre de produits des quatre coins du monde, mondialisation oblige, que l’on pourrait très bien produire parfois à deux pas de chez nous). Et puis, encore une fois, et pour conclure là-dessus, il ne s’agit-là que d’une base pour une alternative (donc discutable et amendable) et non d’un dogme...



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