Concernant le procédé de publication, je n’y vois rien à redire.
Je vais précisément répondre à la demande d’Alinéa de recevoir des commentaires non poétiques
Concernant ce très original paradigme, il pose un préalable ordinaire qui me gave.
Je crois qu’en dépit des apparences et des commentaires que nous faisons sur nos agitations, nous sommes -quoi que nous fassions- bien plus exactement en train de vivre qu’en train de créer.
Nous respirons n’est-ce pas ?
Mais personne n’en fait un plat n’est-ce pas ?
Nous clignons des yeux n’est-ce pas ?
Nous rotons, nous pétons n’est-ce pas ?
Nous épluchons, nous lavons ...
Quelle histoire alors, mais quelle histoire nous faisons pour ce que nous faisons d’autre que ces trivialités !
Respirer, marcher, manger, pisser, câliner, accoucher, pousser une branche, lever une pierre, monter un mur ; creuser un trou...tout cela est à ranger sur le même plan d’importance d’étant (dasein). Rien ne vaut plus, rien n’est moins vie en ce qu’il aurait plus l’allure d’une pyramide ou d’un avion
Notre focalisation sur certaines choses que nous faisons et que nous appelons création, dénie les autres choses que nous faisons sans y penser de trop. Alors qu’elles sont également importantes. Notre coeur ne peut pas cesser de battre une minute, c’est très important et ça participe à la vie à haut niveau.
C’est l’intellectualisation créationniste (au sens immanent) qui confère à une catégorie de nos gestes, une charge symbolique
Et je soupçonne cette focalisation d’être masculine ; d’avoir des fondamentaux jaloux de l’enfantement que savent faire les femmes.
Elles oui, elles ont un pouvoir de créer.
Et par analogie, nous, les garçons, nous concevons qu’elles auraient quasiment pu pondre le monde. Comme ce n’est tout de même pas le cas, nous, les garçons, nous cherchons névrotiquement à occuper ce rôle qu’il leur manque (aux filles)
Nous, les garçons, nous nous donnons de l’importance que nous n’avons pas
Il est symptomatique du dépit des garçons que notre allstream mondial fasse tant de plat sur la Création mais soit si taiseux sur la création d’un enfant.
Lequel enfantement a très, très fortement perdu du peu de magie qu’il avait dès que la médecine du XIXème l’a considéré comme objet d’étude biologique (ce mot étant catastrophique en terme de sacré). Et l’avortement n’aura rien arrangé.
Je le comprends le garçon. Bien sûr, je comprends son complexe. Mais je suis lucide. Et quand je me retourne, je vois que j’ai vécu, constamment vécu et que je n’ai créé, avec ma douce qui a fait tout le boulot, que des enfants, strictement rien d’autre (en dehors de participations au jeu de la création des garçons)
Les femmes qui étaient les seules véritables créatrices sont hypnotisées depuis le XIXème siècle par le discours créationniste (mais d’autre chose que des bébés) que tiennent les garçons et perdent leur essence originelle pour devenir créatrice au sens des garçons. Elles veulent devenir des garçons dans leur tête
21/02 22:59 - Pr gunther-schroebel
j’arrive encore après la bataille. et la mort a la forme d’un œuf (...)
31/12 11:55 - Hervé Hum
Bonjour volt, merci pour ce commentaire, mais je dois bien avouer ne pas trop savoir comment (...)
30/12 21:15 - volt
oui du dieu el, mais aussi taureau de mithra, vache d’isis, ou encore taureau de jacob (...)
30/12 19:29 - Alinea
le taureau, symbole du Dieu El, force créatrice mais qui se figure sous forme de statuette (...)
30/12 18:55 - volt
je vais essayer, hervé, de vous apporter ma petite contribution, en faisant en sorte (...)
30/12 12:12 - Alinea
« soumettre quelque chose à quelqu’un : présenter, proposer à la lecture, à (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération