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Commentaire de Bug Cafard

sur Avec une jeunesse de plus en plus cannabique, alors dans quelques décennies bienvenue dans une France de « zombies » et de « junkies »... et en complète déliquescence !!


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Bug Cafard Bug Cafard 29 décembre 2012 20:59

@ P@py

Je me méfie de tout ce qui modifie la conscience et il n’est pas besoin de prendre de la drogue. Manger trop ou pas assez donne un autre élan au cerveau. Après un bon repas on somnole, voire on s’endort et au volant ... Faut-il interdire les repas hyper calorique au volant, à l’usine, dans la tour de contrôle des aiguilleurs du ciel ? Personnellement je ne mange pas à midi, je mange tôt le matin, pas à midi ou ultra léger si nécessaire, en hivers ou selon mon boulot parfois « calorivore ».
Ne pas manger aiguise les sens jusqu’à un certain point et vraiment pas assez cela les émoussent.

Mon propos n’est de ne pas faire de la publicité aux drogues, mon père buvait et avant d’avoir « étudier » les addictions, je lui en ai voulu, je ne le comprenais pas. Et quand moi même j’ai eu des comportements qui dépassaient la cour de ma récréation, c’est à dire que je prennais des « trucs » pour (mal) régler mes problèmes, j’ai revu mon estimation.

Il existe un véritable culture de la fumette mais une culture signifie transmission et durée dans le temps. Cette culture existe et mon âge je m’inquiète de ce qu’elle devient, un parce que les produits qu’on trouve en vente sont de plus en plus douteux, que le marché immense attirent les maffia mais également banalisent l’usage de l’alcool chez les plus jeunes.
Vous avez été « flic » à votre époque l’échelle de la perception était toute autre. Boire était la norme et on allait dans les 60’s vers la fumette et la fumette vers la dure.
Or aujord’hui la hiérarchie n’est plus la même , les momes ne passent pas par la case récréatif, il se défonce direct. Le beach drinking, les drogues de synthèse ont redessiné la court de récréation des jeunes et de leur usages des drogues. Sociologiquement traiter le cannabis de paria me parait aujourd’ui presque un épiphénomène et je ne parle pas des drogue légales rembourser par la SS, ni de la TV, ni d’internet.

On ne parle pas en France des effets « positifs » des cannabinols, alors qu’on trouvent des effets positifs au vin via les polyphénols sans que la morale s’en trouve offusquée. L’alcool est une culture chez nous et pourtant il fait des ravages, il y a donc un hiérarchisation des toxiques licites et illicites, c’est juste culturel et/ou commercial.
Rappellez-vous il n’y a pas si longtemps que ça on distribuaient des « troupes » (clopes) et des rations de gnole aux combattants, autre temps autres meurs.

Alors plus j’y réfléchie moins je me dis que la morale et la santé publique ont à voir avec cette histoire de prohibition. Je suis enclin à regarder vers les lobbys pharmaceutiques si puissants qui réinventent la même molécules toutes les lurettes en lui donnant un autre nom et en engrangeant des bénéfices colossaux.

Je pense que les drogues légales tuent plus que le THC même si je pense qu’il tue plus qu’autrefois, cependant c’est un bouc émissaire et la part du feu laissée à la pègre pour ne pas avoir des millions de chômeurs illettrés dans les rues, mieux vaut qu’ils reste dans leur ghetto, quoi ? Même la police n’y rentrerait pas, mais ce doit être de la médisance. 

Pourquoi tout ça ? J’ai bien ma petite idée elle rejoint celle quie me fait m’interroger sur notre attitude « écologique », quoiqu’il en soit la nature humaine est telle qu’elle a besoin de se mettre la tête au carré de temps en temps et même les animaux pratiquent.

bug


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