ouais ouais...
tout cela ,et les explications complémentaires sont certes fondées, quoique la régulation d’un réseau soit un peu plus complexe(cela a déjà été expliqué en long et en large par Mr. Pellen, qui semble s’y connaître),mais comment se fait-il que ce système qui a fonctionné parfaitement depuis des décennies, se trouve tout à coup en grande difficulté ?
car l’optimisation du réseau, la gestion des pointes, on sait faire, et les producteurs pouvaient faire des plans d’amortissement et des investissements en conséquence.
Quoi ?
les renouvelables ?
il faut pas le dire ?
he oui, l’irruption des renouvelables sur le réseau, avec pririté , bouleverse toutes les prévisions.
En effet, lorsque le régulateur vous assigne un quota de production de telle heure à telle heure, et que ,à ce moment il y a du vent, ou du soleil, et bien vous ne pouvez venir sur le réseau.
Cependant, vous ne pouvez pas non plus arrêter,ou vous mettre en veille, car vous êtes appelable à tout moment(un nuage, ou un vent qui dévient zéphyr.
Comme si cela ne suffisait pas, à d’autres moments, la production étant excédentaire (un coup de vent la nuit)cette fois, ce sont les voisins qui sont sollicités pour absorber votre production,ce qui déstabilise le voisin(les tchèques et polonais ont décidé de fermer leur réseau au voisin allemand quand ils le jugent pertinent)
C’est à tel point, que en Allemagne, où les puissances installées sont significatives,les fameuses stations turbinage pompage, qui étaient sensées résoudre le problème de volatilité des renouvelables ne sont plus rentables et certaine vont être abandonnées.
Mieux, comme à certaines heures il est impossible d’absorber la puissance venue des champs éoliens offshore ,et bien ils seront effacés, mais rémunérés comme s’ils avaint produit,ce qui n’empêche pas de devoir payer les centrales classiques qui assurent la réserve de puissance.
bref, un système fous.
Merci la mouvance