Mais je ne cherche pas tellement à discuter avec vous, seulement vous commenciez par confondre solaire thermique et photovoltaïque. Or vous savez suffisamment écrire et lire pour que l’on suspecte une confusion volontaire, accompagnée de sarcasmes. Voilà pourquoi j’ai répondu.
1/4 à 1/3 du pays pourrait employer des chauffes-eau solaires thermiques, chauffage air pulsé idem. Cela reste un gain minime à l’échelle nationale, mais à prendre en compte en cas de crise énergétique, ce que fait l’auteur.
De même pour l’hydraulique, dont vous assuriez qu’il ne peut plus progresser. La CNR table sur un potentiel restant de 28TW.h au niveau national. Loin d’être négligeable, tout de même !
D’autant que ce chiffre est celui postulé pour des sites optimum en termes de déclivité, capacité du barrage, rendement, etc. Il reste encore tous les sites moyens, aujourd’hui délaissés car moins compétitif en terme de coût que les énergies fossiles. Celles-ci étant vouées à l’épuisement et un coût en augmentation, la comparaison tournera vite à l’avantage de l’hydraulique. Et les sites moyens sont par définitions plus répandus que les sites optimums.
Autre facteur limitant, la législation sur la propriété et les droits des particuliers empêche l’implantation en beaucoup d’endroits. Obstacle qui sauterait devant l’intérêt général, mais il ne sera pas nécessaire d’en arriver là ni de détruire des zones protégées.
Car le sur-unitaire existe, il se fait juste discret pour des raisons bien évidentes.
Une chose à comprendre, nous ne produisons pas directement l’électricité, mais des forces, appliquées aux turbines électro-magnétiques. Les aimants et bobinages des turbines captent l’énergie à l’extérieur du système. Cette énergie latente et omniprésente peut être mobilisée par d’autres voies que les turbines. Tesla, tout ça, trop vaste sujet pour ce bref message, restons en comme vous le souhaitez à de l’actuel, du formalisé, bien que dans un futur proche la science n’a pas fini d’évoluer, ou plutôt d’être bouleversée.
L’action des turbines est en fait une inconnue, un phénomène magnétique est constaté, on le modélise en équation et on l’applique mais tout cela sans en connaître la vérité profonde.
Vous réclamez du chiffre, des statistiques, alors que ces données reflètent la situation présente, et non pas l’évolution potentielle. On n’oppose pas le présent au futur. Sinon c’est réducteur, forcément.
La preuve par l’exemple avec le photovoltaïque. Les progrès sont quasi-quotidien dans ce secteur, le plus prometteur (en se limitant au scientifiquement correct). Photovoltaïque organique en particulier. Vous pouvez voir ici où en est la recherche, et sa marge de progression.
http://www.cnrs.fr/chimie2_0/spip.php?article149
les cellules solaires organiques sont faciles à mettre en forme en solution à partir d’encres ou de peintures. Leur fonctionnement optimal est en outre compatible avec des couches très minces de matériaux actifs, nécessitant par conséquent de très faibles quantités de ces matériaux organiques synthétiques.
http://www.silicon.fr/des-cellules-photovoltaiques-29-plus-efficaces-71641.html
ils indiquent avoir mis au point une nouvelle cellule solaire capable de convertir 44 % de l’énergie solaire en électricité
Panneaux beaucoup moins chers, production au kilomètre de panneaux souples, rendements en augmentation. Quelques bémols (durée de vie), comme toujours avec les techniques naissantes.
Par contre les pays riches du Nord ne sont pas forcément réjouis par une technologie qui assure encore aux pays du sud la prédominance énergétique. Ils avaient déjà le pétrole, et le solaire viendrait prendre la suite, non, impensable, mieux vaut le nucléaire et tant pis pour le risque, tant pis si l’uranium est trop rare pour durer. Aujourd’hui le pouvoir raisonne à très court terme.
Notons quand même que les peintures solaires nouvelle génération fonctionnent avec de faibles intensités lumineuses, l’Europe ne serait pas si désavantagée que cela.
Voilà, c’est un peu long, de fait le premier message était un abrégé, c’est le problème avec les messages sur le net, on ne peut pas toujours développer le sujet.