• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de persil

sur L'Eglise prend les écoles privées en otage !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

persil 7 janvier 2013 12:39

Je trouve la propagande « pro » très agressive, si on est pas complétement d’accord avec tout, si on se pose des questions, si on entrevoie des problèmes éventuels on est homophobe. C’est un problème récurrent avec beaucoup de minorités, qui malgré le cadre républicain et démocratique se sentent rapidement agressées. Et c’est très désagréable, on a la sensation d’être obligé de se rendre a leur cause tout entier, sans aucun esprit critique, sans argumentaire. Je pense que c’ est un facteur d’homophobie.

Mais si on soit accepter la propagande « pro » des associations gay & lesbien, si un ministre de l’état « laïc » peut se permettre de répondre a un adolescent que le mariage bien mieux pour tout le monde, si on enseigne « la théorie des genres » au collège, je vois pas trop pourquoi l’église n’aurait pas le droit d’ OUVRIR LE DÉBAT (il ne s’agit pas de le trancher, ni de se rendre là non plus a leur convictions ). Si on est tous égaux et que l’on doit avoir les mêmes droits, ce que je pense fondamentalement, les croyants ont le droit, comme les autres d’exprimer leur convictions ? Bien sur dans le cadre de la loi, sans quelles ne constituent un appel à la haine, ou à l’exclusion.
J’avais cru comprendre que la démocratie c’était ça, que la laïcité, était un outil pour construire un socle de vie commun. Qu’on avait tous les droit d"exprimer ces opinions et de les défendre et le devoir de débattre en commun des questions de sociétés.

Bon pour préciser avant de me faire descendre, je ne suis pas baptiser et j’ai tendance a pas être souvent d’accord avec l’église et autres corpuscules religieux .

Je ne suis pas opposé au mariage gay, encore moins a l’égalité des droits. Je prendrai malgré tout la peine de rebaptiser le mariage civil « union civile » pour tous. Ainsi le « mariage » reste à l’Église, les convictions des croyants sont ménagées,et le regain d’homophobie est plus limité chez ces derniers(enfin espérons le). D’autre part j’avoue que moi même en tant que citoyen agnostique, je rechigne a contracter une union aux relents religieux. Je veux dire je comprend et je respecte les croyances de chacun, même si personnellement elles me semblent idiotes ou archaïques, dans la mesure ou elles respecte la loi et l’intégrité des autres.

La PMA pourquoi pas, même si j’aimerai être sur que la quantité de donneurs reste suffisante, histoire d’éviter les problèmes de consanguinité potentielles. Ce n’est pas un problème spécifique à la PMA pour les lesbiennes, mais étant donné les problèmes croissant de fécondité, je pense que la question mérite d’être posée et les éventuels problèmes anticipés.

Je me pose aussi la question de l’égalité gay/lesbien au niveau de la procréation assistée : les moyens actuels ne permettant pas la gestation d’un enfant par un couple d’hommes. Dans certains pays, comme les USA, ce problème est pallié via l’utilisation d’une mère porteuse.
Je vais être clair sur ce point pour moi c’est entre la prostitution et le trafic d’être humain. J’aimerai être sur que c’est aussi clair, pour tous le monde. Pas que j’en doute, mais j’aimerai que les association militantes « pro » s’engage sans ambiguïté sur ce point, et qu’il soit dument inscrit dans la « loi ». Je ne voudrai pas voir le débat apparaitre dans un second temps.
Je vais avouer mon égoïsme sur ce point là, histoire d’être bien clair : je ne voudrais pas voir ma fille, un jour, transformée en outils de gestation, comme une putain en outils sexuel. Je crains aussi que ce pas en avant, n’ouvre la porte à un trafic plus généralisé du corps humain et que « demain » mon banquier puisse exiger un rein ou un poumon en tant hypothèque. Ces gens là sont sans scrupules, les cinq dernières années l’on clairement démontrées.

Enfin, concernant l’adoption, le débat a trop souvent lieu autour du sens commun : "il vaut mieux pour un enfant être élevé par un couple homosexuel équilibré que par un couple d’hétéro alcooliques et violents. Par souci d’equité puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, j’aurais tendance a dire que la proportion de couples inaptes à élever un enfant est la même toutes tendances sexuelles confondues. Avec ce point de départ, la question devient plus délicate et j’avoue ne pas savoir y répondre : entre deux couples, l’un hétéro, l’autre homo, parfaitement équilibrés tous les deux, même situation financière, même capacité à accueillir l’enfant à lui donné de l’amour, une bonne éducation etc... comment tranché ? Premier arrivé, premier servi ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès