Je réponds à votre question.
La dichotomie est certes brutale, mais forcée par les circonstances.
De
même que pendant une situation de guerre, la population d’un pays
occupé se divise nécessairement en collabos et en résistants, le niveau
d’occupation de la France, occupation non armée, mais occupation
culturelle, contrôle des élites, main-mise sur les médias ou collusion
de ces derniers, infiltration des services de renseignement, contrôle
des élections pour faire élire des fantoches, fait qu’il y a d’un côté
des gens qui collaborent avec le système, et d’autres qui ont compris
ses vices profonds, qui le dénoncent et luttent contre lui.
Par
exemple quelqu’un comme Mmarvin est clairement un collabo (et payé, qui donc lui aussi tire ses revenus du combat de ses maîtres contre Meyssan), et nous
savons très bien dans quel camp il se trouverait en cas de nouvelle
franche occupation... Quelqu’un comme Meyssan au contraire est un
résistant et un patriote, obligé de vivre en exil, frappé d’ostracisme
dans les médias, diffamé par des collaborationnistes stipendiés comme le
collectif d’extrême droite appelé Morice, qui sont les relais sur
internet d’intellectuels d’extrême droite comme Philippe Val, Laurent
Joffrin, ou Bernard Heni levy.
Là où l’on devrait peut-être nuancer,
c’est que beaucoup de gens en France n’ont absolument pas conscience de
la situation dramatique du pays, et des dangers qui pèsent sur leur
sécurité et leur liberté. Incrédules ils font la sourde oreille quand
on essaye de les réveiller. Eux sont des collabos à leur insu, ce qui
est une faute moins grave.
Plus la situation va s’aggraver, plus le clivage marqué entre deux catégories de personnes deviendra évident.
@Hervé Hum : Petite précision maintenant sur le nationalisme.
Il
est irréfutablement prouvé que la « construction européenne » est une
initiative pilotée par les Etats-Unis afin d’asservir l’Europe. Je vous
invite à lire ce document déclassifié de 1965.
On voit bien par
ailleurs que cette entité est de plus en plus antidémocratique
(piétinage des noms français et hollandais), mise sous tutelle de la
Grèce, installation d’un employé de goldman sachs à la BCE. L’Europe est
un système qui a été conçu pour affaiblir les états-nations, et donc
des rivaux potentiels comme la France et l’Allemagne. C’est donc un
problème authentique.
Le général de Gaulle en parle clairement dans ses vœux de 1963. Il dit que la france, après avoir accorder son indépendance à ses colonies, doit à son tour retrouver son indépendance. Il évoque une colonisation étasunienne. Ce sont ses mots. Au passage comparer ces voeux avec ceux de Hollande cette année. On a l’impression du discours d’un patriotes le discours d’un collabo. Qqn comme de Gaulle aujourd’hui serait considéré comme fasciste, serait ignoré ou calomnié par les médias, et n’aurait pas le droit de se présenter aux présidentielles...
L’expression changer l’Europe ou pour une autre Europe a autant de sens que l’expression changer l’OTAN ou pour une autre OTAN.
La
mondialisation n’est pas un problème en soi. C’est une fatalité… ce qui
se pose problème c’est le mondialisme, c’est-à-dire de ceux qui tirent
profit de la mondialisation. Si c’est une mondialisation au bénéfice de
tous les citoyens, excellent, or il se trouve que ce n’est pas
eaxactement le cas. Certains profite de la mondialisation pour asservir
les citoyens, accumuler des fortunes colossales, et se ménager des
positions de dominance outrageuses.
Dans ce contexte, que l’on soit
nationaliste, euroépiste, ou mondialiste, anarchiste, même, force est de
reconnaître que le suel espace légale dasn lequel les citoyens peuvent
exercer leur droit de vote et faire pression sur la gouvernance, ce sont
bien les nations. Il n’ya pas d’autre cadre. Après on peut évidemment
faire des alliances trans pays, se mettre dans des mouvements
altermondialistes, participer à des réunions comme l forum de Davos,
mais cela doit être complété par ce que l’on peut faire dans les cadres
existants. Il arrive par ailleurs qu’un mouvement initié dans un pyas
rejaillisse sur beaucoup d’autres : la révolution française et la
révolution de 1848 en sont de bons exemples. Sa,s l’exemple donné dans
un pays, les peuples des autres pays n’auraient pas spontanément tenté
la même chose, et si les peuples avaient attendu que tous les citoyens
révoltés d’Europe fassent quelque chose de concert, rien ne serait
arrivé.
Je rappelle que la nation est un concept de gauche. C’est
ainsi qu’il est employé dans la déclaration des droits de l’homme et les
révolutionnaires se ralliaient au cri de « vive la nation ».
La
décrédibilisation du terme est extrêmement récente et s’inscrit comme
par hasard dans le contexte de la construction européenne piloté par les
Etats-Unis pour affaiblir ses « alliés ».
Si vous avez d’autres pistes qui vous semblent plus efficaces, je serais curieux de les connaître...
D’accord avec votre remarque sur le 11/9, même si le sujet est trop vaste pour en parler en 2 phrases. Une prochaine fois peut-être.
FB
12/01 17:00 - eau-du-robinet
Je vous invite à regarder cette vidéo en particulier le passage à partir de 11:33 à 17:17 (...)
08/01 09:33 - agent orange
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07/01 16:09 - Hervé Hum
FB, encore une fois, tout à fait d’accord sur les faits essentiels, mais pas sur les (...)
07/01 14:16 - Mmarvinbear
De même que pendant une situation de guerre, la population d’un pays occupé se divise (...)
07/01 13:37 - hillaire45
véridique, courageux, ouvert d’esprit Tout à fait, c’est exactement comme cela que (...)
07/01 13:18 - Hervé Hum
Cher Lionel, à la lecture de vos derniers commentaires je serai tenté de dire Vive la (...)
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