Bonsoir Gaspar Delanuit,
« Or, le fait d’asséner des déclarations péremptoires et conclusives n’est pas une approche délicate. »
...
d’où j’en déduis que vous apportez un point de vue sans prendre
connaissance des premiers articles qui ont été écris sur le sujet et qui
lui sont consubstantiels et indissociables. Bien que complexes, les
explications qui y sont données sont pourtant claires. Mais peut-être
fais-je erreur.
"Il me semble par ailleurs que la tendance à mettre en œuvre des
agressions psychologiques ne peut pas s’étudier sans étudier
simultanément la tendance compulsive à endosser le rôle de victime - ou à
s’en faire le protecteur - et à dessiner le profil théorique d’un
bourreau."
Là, vous anticipez sur la suite que je compte
donner à cet article. Cette approche est du ressort de la victimologie,
mais votre assertion concernant « la tendance compulsive à endosser le rôle de victime »
témoigne et atteste d’une attitude quasi généralisée qui fait
totalement abstraction d’éléments essentiels dans les études que vous
proposez et qui sont expliqués scientifiquement par les notions
« d’emprise », de « décervelage » et « d’états de stress post-traumatique ».
Par ailleurs, comment désigneriez-vous le comportement des « trolls » :
existe-t-il pour eux aussi des « victimes » ayant une "tendance compulsive
à endosser le rôle de victime" ??? Ce serait-là une idée de débat
intéressante à développer.
Avouez tout de même que pour faire
coller votre argumentation à votre « vérité », vous faites l’impasse, tout
de même, sur des notions clefs qui sont désormais scientifiquement
démontrées. Dans ces conditions, il est du ressort de n’importe qui de
dire n’importe quoi et il n’est pas étonnant de voir certains
commentateurs monter sur leurs « grands chevaux » tout en affichant une
parfaite ignorance de cette problématique.