J’ai eu droit aussi à des cours affolant de « lentitude » et de brassage d’air professionnel. Je tiens à souligner qu’il y en a qui laissent tomber...avant j’avais du mépris pour eux, maintenant que j’en fait parti j’ai du mépris pour moi. Parvenir à obtenir le concours est déjà bien, jongler avec les impératifs du métiers est une obligation : vous avez signé, c’est pour en chier. Mais rassurez-vous, il existe des cliniques « sponsorisées » par l’Etat pour profs dépressifs et suicidaires, si si ! Alors il faudrait cesser de battre sa couple pour une dérapage contrôlé qui est né bien avant vous...
J’ai 30 ans aussi, passé le CAPES 7 fois, vécu avec les minimas sociaux pendant et maintenant, le tout avec une grosse impression de casseroles qui brinquebalent derrière moi.
Un conseil : faites votre boulot, faites-le bien. Dites-vous que vous n’êtes pas seule mais que pour avancer c’est chacun pour soi. Ca se saurait si le travail en équipe efficace et détendu existait : lors d’un de mes derniers contrats en école primaire, j’ai vu une instit’ qui bataillait avec l’administration pour rejoindre son compagnon à la prochaine rentrée...quand elle a vu que ça sentait le roussi pour elle, elle s’est syndiquée et la dernière fois que j’ai eu des nouvelles d’elle...elle était dans une école juste à côté du boulot de son fiancé.
Alors à quelle administration se vouer et laquelle fustiger ?
Entrez dans le débat, engagez-vous syndicalement, politiquement : votre ridicule petite voix de jeune prof fraîche émoulue de l’IUFM ne vaut pas tripette même si comme vous dites vous être beaucoup à penser pareil.
Personne ne prendra l’étendard de la passionaria de l’Educ’ Nat’...