Un virage à gauche... Trente ans d’interventionnsime d’Etat, de gauche ET de droite, avec le résultat que l’on connait et voila qu’il faut cautionner NS ou SR suivant que l’on est de droite ou de gauche et avec tout cela, aucun avocat du diable _enfin non c’est une image inadéquate_, d’aucun pour rappeler l’« Esprit des lois », d’aucun pour rappeler qu’avant l’égalité, il faudrait l’équité, d’aucun pour rappeler que l’églitarisme revient à couper les têtes qui dépassent ?
Un virage à gauche ? Pour moi, SR est aussi pire que NS. Pourquoi ? Parce que l’état, depuis trente ans, montre à qui veut le voir, les limites de l’interventionnisme et donc, l’erreur d’un virage à gauche (surtout dans une économie mondialisée et des comportements consumméristes primaires : « je suis ce que je dépense »), tandis que NS lui, montre les limites d’une ambition qui s’appuie sur les communautarismes.
Dans les deux cas, nous avons deux personnes payant l’ISF qui n’ont pas idée de ce que c’est qu’être un simple citoyen et qui ne sont entourés que d’idéologues, de « penseurs » (voir les dégats des « penseurs, de l’Ed’Nat, qui nuisent aux enseignants autant qu’aux élèves) ou de personnes issues du même milieu, des mêmes écoles, des mêmes »réseaux".
Le PS ? L’UMP ? Dans les deux cas, navré, mais je fais mes valises. Seul le pragmatisme redresserait la France et il n’est ni de droite, ni de gauche, il est économiquement et socialement « responsable et honnête » et non, « de droite » ou « de gauche ».
Lorsque la gauche critique les libéraux en les traitant d’esclavagistes, est-elle intellectuellement honnête ? Lorsque la droite dit des assistés que ce sont des profiteurs, est-elle honnête ? Lorsque les deux bords, accuse l’Europe de tous les maux, sont-ils honnêtes ? La vérité, c’est que l’honnêteté intellectuelle, à droite, comme à gauche, fait cruellement défaut.
Je ne serais JAMAIS de gauche, car il est tout simplement ABJECTE d’accuser ceux qui entreprennent d’être des esclavagistes avérés ou potentiels ! Malheureusement pour moi, je ne serais pas non plus de droite, ou tout au moins pas de la droite française qui semble vouloir cautionner le communautarisme ou une financiarisation outrancière... Je resterais donc sur un vote blanc...