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Commentaire de eric

sur Manif, ou pas, dimanche ?


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eric 11 janvier 2013 12:11

D’un point de vue purement libéral et politique, il est indispensable d’aller manifester le 13.
 
La question de l’homosexualité devient en effet particulièrement sans importance évacuant la seule question a mon avis légitime : Cela reste pas toujours facile d’être homo et quelques mesure symboliques facilitant la vie peuvent ne pas être inutiles.
Pour un libéral, la loi est la même pour tous. Si un homo se fait casser la gueule, le coupable va en tôle non pas parce qu’il a casse la gueule a un homo, mais parce qu’il a casse la gueule a une personne. Il y a des gens qui ont une réelle réticence physique concernant l’odeur des roux ( il parait que cela existe), personne ne penserait a les rééduquer ou a leur infliger des amendes tant qu’il ne tapent pas sur ces roux. Au contraire, l’existence d’une phobie démontrée pourrait même jouer comme circonstance atténuante si le roux en question s’est fait trop pressant.

La question homo était déjà sans grande importance dans ce texte. Cette loi introduit plus les prémices d’une polyparentalite qu’elle ne concerne les homo.

Dans ses présupposés et ses conséquences, elle constitue une atteinte a la liberté de conscience.
 Elle veut nous faire croire que homosexualité et hétérosexualité sont des choses « égales » alors qu’en l’état de la science, on ne sait pas de quoi on parle mais qu’on a toutes les raisons de supposer que l’homosexualité est aussi diverse que l’hétérosexualité.
Elle veut nous faire croire qu’un truc aussi vague, aussi personnel que l’Amour serait producteur de norme juridique. Si il y a un truc qu’un libéral peut affirmer, c’est qu’il ne souhaite pas que l’État s’immisce dans ce genre de considération.
Elle développe l’abstraction d’un droit des « couples » entité dont on est tous bien place pour savoir qu’elle ne sont pas une personne.
Elle veut nous faire croire que l’état et la loi savent mieux que nous ce que nous voulons pour nous même et nos familles.

Elle veut valider des modèles familiaux qui n’existent pas pour en faire un élément contribuant a la définition de la norme pour le plus grand nombre.

Un exemple : l’homoparentalité :

Les évaluations sur l’homoparentalité varient entre 2 a 3000 cas et 40 000. Dans le premier cas on se limite aux cas avérés d’enfant vivant en permanence avec un couple de même sexe de façon plus ou moins « durable ». Dans le second cas, on inclut le type qui a eu un gosse dans sa jeunesse qu’il n’a plus vu depuis 20 ans et qui papillonne entre différents partenaires sexuels.
Dans les deux cas, on peut parler d’inexistence statistique. Dans le cas le plus élevé, on arrive a 0,16% des foyers dans le cas réaliste a 0, 016%.
le rapport entre les « stock » les familles qui existent et le flux, les « en liens », de 1 a plus de 10 et d’ailleurs curieusement en rapport avec l’extrême instabilité des union lesbiennes. (genre trois fois plus que les homo homme eux même trois fois plus instable que les hétéros qui ne le sont plus beaucoup ( stables). l’état de nos connaissances, on a toutes les raisons de penser que le couple lesbien avec enfant connait des raisons structurelles d’instabilité des lors qu’il n ’y a pas un enfant enfante par chaque membre du couple. Cela revient a dire que le nombre de familles, entité durable ou des gens vivent ensemble durablement, homo, est sans doute encore inférieur a l’estimation basse....Il suffit qu’il y ait 500 familles par an qui aient un enfant et qui tiennent 5 ans pour qu’on ait un stock de 2500 familles homoparentales même si elles se séparent au moment ou le gosse a besoin d’être arrache aux jupes de sa mère.
Certes, on a fait des textes pour moins que cela. La peine de mort concernait en pratique moins de gens. Oui, mais potentiellement tous le monde. Ce n’est pas le cas ici.
Ce texte veut faciliter le développement d’un « modèle » qui n’existe pas dans la société. C’est exactement la définition du constructivisme. L’idée de famille homoparentale précède en réalité, et sans doute de très loin, son développement social.
On peut aussi dire que les incertitudes juridiques sont quasi inexistantes. Quand il n’y a personne d’autre, le juge a su reconnaitre la parentalite au conjoint restant. L’histoire de « on ne me laisse pas aller le chercher a l’école » est évidemment une foutaise et une foutaise inquiétante, parce que quand on vous ment sur les détails, c’est qu’il y a anguille sous roche. Qui n’a jamais été chercher des enfants de ses copains a l’école ? Au cas précis, on nous ment sur tout, et notamment sur l’existence même du phénomène aux plans quantitatifs et qualitatifs.

Mais surtout, dans une société libérale, il y a des procédures de concertation, d’élaboration collective de la norme. Le gouvernement est en train d’adopter ce texte débile en ayant respecte que formellement ses obligations de « dialogue social ». Toutes les organisations habilites par la constitution a ce dialogue se sont affirme contre en proposant différents type d’aménagement de ce texte pour qu’il tienne la route et pas une n’a été écouté. En revanche, longue discussions sur la PMA dont on a vu ci-dessus qu’elle ne concerne statistiquement personne.

On pourrait continuer longuement. Personnellement, j’ai le sentiment que plus peut être encore que tous les autres, des libéraux ont vocation a manifester leur désapprobation a ce texte constructiviste et au fond, totalitaire, et, cerise sur le gâteau, homophobe, puisqu’il traite une partie de la population spécifiquement en fonction de ses préférences sexuelles.


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