Le président de la République Centrafricaine a aussi appelé la France à la rescousse il y a quelques jours lorsque son régime était menacé par des troupes rebelles positionnées non loin de Bangui. Qu’a répondu le mercenaire Hollande : fin de non recevoir.
Pourquoi ? Parce que la Centrafrique ne représente pas un gros intérêt économique pour la Françafrique.
Ce qui n’est pas le cas du nord Mali. De son contrôle militaire dépend la sécurité des énormes gisements de minerai d’uranium du Niger tout proche, minerai dont la France est grosse consommatrice. Là, les intérêts économiques en jeu sont colossaux.
Le va-t-en-guerre Hollande vient de faire monter d’un cran supplémentaire la France dans le club assez fermé des nations qui ne vivent que de la prédation agressive d’autres nations (chacun en connaît bien les autres membres...) alors même qu’il est incapable d’endiguer l’extension du chômage dans son pays. Il va faire supporter aux finances publiques françaises le coût d’une guerre destinée à protéger les intérêts du consortium privé Areva.
Pas un seul centime des bénéfices qu’en tirera Areva ne reviendra aux couillons de contribuables françaisqui auront financé l’intervention militaire. Les profits seront comme toujours pour les actionnaires (parmi lesquels figurent peut-être quelques-uns de nos politiques, tous bords confondus...).