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Commentaire de Malthus

sur Qu'y a-t-il de plus stupide qu'un écologiste ?


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Malthus Malthus 13 janvier 2013 14:33

Je ravitaille les supermarchés et leurs centrales d’achats en produits frais et plus que tout autre personne, je suis bien placé pour savoir ce que l’on gaspille en pétrole et en nourriture du fait du dogme économique auquel nous sommes soumis. Je ne suis pas un décroissant béat vantant le végétarisme, la fin du nucléaire, l’amour entre les peuples et l’éveil spirituel. Tout simplement par ce que je suis un homme rationnel, éduqué autant sur l’histoire, l’économie, la géopolitique et les sciences.

Je sais quelles sont les limites sociétales et économiques qui encadreront une politique de décroissance planifiée si nous pouvions enfin la mettre en place. En effet, si nous voulons convaincre les peuples de choisir la voie de la Décroissance, il est nécessaire de commencer d’abord par nos concitoyens Français puisqu’ils comprennent notre langue et que nous avons théoriquement accès à toutes les institutions à même de promouvoir une telle politique. Par ailleurs, dans une France totalement endoctrinée au consumérisme imbécile et au mythe de la croissance éternelle depuis tant d’années, il y’a une obligation de pouvoir rassurer la Nation sur les acquis concernant un certain confort de vie, l’emploi et la perpétuation du progrès scientifique et technologique.

Cela est possible par ce que le paradoxe d’une planification de la décroissance, suppose plusieurs années de très forte croissance par le biais d’une révolution industrielle et agronomique qui aura vocation à nous rendre beaucoup plus indépendants du pétrole et garantir notre Souveraineté Alimentaire. Du point de vue des technologies et des ressources minières propres à la France, c’est environ 1/3 de nos importations de pétrole que nous pourrions supprimer si nous installions par exemple des usines de séquestration de carbone accouplées à toutes les industries fortement émettrices de ce gaz. Cela afin de produire du bio-carburant grâce à des algues. L’énergie nucléaire bien utilisée peut permettre de synthétiser de l’hydrogène, un carburant aussi performant que propre. Reste ensuite l’idée de reconstruire des paquebots pour remplacer une industrie du transport aérien appelée à péricliter avec la hausse des cours du pétrole, nous rappeler que le vent est une bonne source d’énergie pour de petits navires de transport de marchandises, que l’air comprimé est une excellente solution pour les petites citadines que nous utilisons pour nos trajets quotidiens, et je vous épargnerais toutes les solutions technologiques alternatives pour limiter considérablement nos besoins en pétrole.

Car une planification de la décroissance n’est pas seulement la réorganisation de l’économie comme par exemple le démantèlement des hypermarchés, la réappropriation des terres pour les confier à des millions d’exploitants agricoles et éleveurs répondant à d’autres normes agronomiques que celles subventionnées par l’Union Européenne actuellement.

La Décroissance commence inévitablement par une véritable révolution technologique et aura vocation à créer des millions d’emplois. Viendra bien sûr le temps où il faudra décroître dans le temps de travail, préférer créer des artisans et commerçants plutôt que des salariés, et bien sûr décroître jusque dans notre démographie, mais pour arriver à cela, il faut d’abord réunir les conditions nécessaires à une telle planification. J’ajoute en aparté ce que je pense de la Décroissance démographique, car elle va à l’encontre d’un dogme si puissamment imprégné dans les esprits d’une civilisation judéo-islamo-chrétienne, qu’il est essentiel de proposer une solution acceptable par la population.

D’abord en premier lieu, ce qui encourage la décroissance démographique en Allemagne, c’est tout simplement le bien être social du fait d’une économie qui fonctionne à peu près correctement. Comme la planification à laquelle je pense (et qui fait l’objet de l’écriture d’un livre), peut redémarrer une économie en panne en s’accompagnant d’un grand nombre de réformes visant à lutter contre la pauvreté, ce premier facteur peut être atteint en France. Mais n’oublions pas que nous sommes un peuple latin et partiellement méditerranéen. Il est dans notre culture populaire de considérer que l’essor social se caractérise entre autre par une famille nombreuse. Il faut donc ajouter un levier plus technique à la décroissance démographique pour réellement l’instituer, et cela sans interdit ni autoritarisme arbitraire qui serait contre-productif :

Il suffit de changer le mode d’attribution de l’allocation familiale. Nous ne l’attribuerons plus à tout le monde comme aujourd’hui et pour chaque enfant, mais uniquement aux foyers les moins aisés et par ménage. Cette allocation sera très forte pour le premier enfant, réduite de moitié au second enfant, et totalement supprimée au troisième enfant né. C’est une façon d’inciter les Français à continuer de faire des enfants et leur garantir de pouvoir les élever à l’abri du besoin, jusqu’à une certaine limite. Bien sûr, on me rétorquera que seuls les ménages les plus aisés pourront faire plus de deux enfants ce qui serait injuste. Mais cela resterait d’une part à démontrer, et c’est de toute façon déja le cas aujourd’hui puisque ces derniers cumulent leurs revenus propres avec les allocations familiales qui leurs sont versées, ce qui ne serait plus le cas dans la réforme que j’imagine.

Cet aparté sur la décroissance démographique étant fait, sachez que la décroissance ne peut s’instituer que dans le respect de la Souveraineté Nationale et donc de la sortie des traités européens.

 

J’ajouterais pour dernière conclusion que retrouver notre bon vieux FRANC (qui existe toujours techniquement), pourrait être l’occasion d’adosser celui-ci à l’or ou l’argent, car les métaux précieux étant limités en quantité sur Terre, sont par nature des étalons qui contraignent la création monétaire et donc une croissance économique dérégulée.


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