le but de mon article est de démontrer que l’implication de la France sous le couvert d’une « lutte contre le terrorisme » est surtout une manière de préserver ses intérets.
uranium, or et le reste.
pas d’uranium au Mali.
le point sur la question :
Les enjeux sur les ressources extractives, à savoir notamment le pétrole et le gaz sur le site de Taoudenni qui se trouve à cheval sur trois pays, Mauritanie, Mali et Algérie. Ensuite, l’uranium puisqu’il en a été découvert dans l’Adar des Iforas. Mais ces trois ressources extractives ne sont pas encore en état d’exploitation. En revanche, le Mali est le troisième producteur d’or sur le continent africain. Ce sont là les enjeux géostragégiques.
donc pour l’instant on en a vu mais on n’en profite pas.
seul l’or est exploité déjà
alors pourquoi ? Le monde y a répondu via André Bourgeot, chercheur au CNRS, spécialiste de l’Afrique saharo-sahélienne :
Parler du Mali en tant que Mali et dire qu’il allait tomber, cela me paraît prématuré, parce que cela impliquait la conquête de Bamako. Mais il y avait un risque d’implosion du Mali si Sévaré tombait entre les mains des djihadistes et cela aurait engagé un processus de conquête du sud.
le Mali, comme je l’ai écrit le 14 décembre n’existait plus en tant que pays... et le trafic de drogue était devenu le mode de fonctionnement du pays.
« un nouvel Afghanistan » ai-je déjà entendu ? A part que là on a foncé sur les trafiquants et on a fait fi du pouvoir qui les protège : en gros, Hollande fait au Mali tout l’inverse de ce qu’on a laissé faire avec Karzai, qui ne tiendra pas 15 jours en 2014 et se sauvera avec la caisse du pays comme l’a fait ATT au Mali..
voilà ce qu’on vient d’éviter : vous voulez à nouveau qu’on meure pour de la coke à la place de mourir pour de l’opium ?
Moi, pas.