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Commentaire de eau-du-robinet

sur Immoralité des banques. Pédagogie de la dette. Simple !


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eau-du-robinet eau-du-robinet 17 janvier 2013 21:28

@jesuisunhommelibre

début de citation
Or la finance est actuellement le secteur d’activité le plus règlementé avec le nucléaire
fin de citation

INTOX !!!!

Vous vous moquez de nous ?

Les conséquences provoqués par la libéralisation financière

La libéralisation des taux d’intérêt

Fisher et Smaoui (1997) constatent que la suppression des contrôles des taux d’intérêt est considérée comme étant l’événement central de la libéralisation financière. La suppression du contrôle des taux d’intérêt dans les pays caractérisés par une répression financière s’est traduite par une hausse des taux d’intérêt.

Les taux d’intérêt de la plupart des pays ont été libéralisés et ne sont plus déterminés administrativement. La libéralisation des taux d’intérêt peut être procédée en deux étapes : la première consiste à libéraliser les taux créditeurs, la deuxième consiste à libéraliser les taux débiteurs.

La libéralisation du secteur financier

Plusieurs pays ont depuis la fin des années 80 et début des années 90 entrepris des programmes de libéralisation du secteur financier pour : introduire les forces du marché ; réduire la domination du secteur public sur les avoirs et les engagements bancaires ; accroître la concurrence ; et relever l’efficacité. Ces mesures qui ont été le plus souvent accompagnées par la restructuration et la recapitalisation, ont amélioré la réglementation dans le but de réhabiliter les systèmes bancaires en crise.

source

Je vous invite également à lire ceci un peu d’histoire pour vous rafraichir la mémoire :

Régulation financière et stabilité économique

Comme c’est toujours le cas lors des crises financières, le krach de 1929 avait mis en évidence la fraude, les abus et la corruption rampante, caractéristiques du système financier des États-Unis pendant les années 1920. Dans un contexte caractérisé par la Grande Dépression et le renforcement du mouvement ouvrier, l’administration Roosevelt a mis en place une série de mesures de régulation forte du système financier. La loi Glass-Steagall de 1933 a limité la liberté d’action des banques en séparant les banques commerciales (ou de dépôt) des banques d’investissement. Cette loi a également fixé des limites pour les taux d’intérêt et donné naissance au Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), entité chargée de protéger les épargnants. C’est également pendant cette période qu’ont été créées la Security Exchange Commission (SEC) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), entités responsables de superviser respectivement le marché des valeurs et celui des contrats à terme |1|.

Cet ensemble de lois et d’institutions ont, pendant plus de 50 ans, protégé l’économie états-unienne des crises financières. Néanmoins, la mise en place de la contre-révolution néolibérale dans les années 1980 a changé radicalement la donne. Avec l’arrivée de Ronald Reagan à la Maison Blanche en 1981 a commencé un processus systématique de détricotage des réglementations établies, processus visant à faciliter l’expansion des activités du système financier. La rhétorique utilisée pour défendre ce changement de cap reposait sur un postulat d’efficacité et de capacité d’autorégulation des marchés financiers.

Les premières expériences ont porté sur l’élimination des restrictions sur les taux d’intérêt et sur les caisses de dépôt (Savings and Loans). Les conséquences néfastes de cette expérience ne se sont pas fait attendre. Cette élimination a mené à une expansion effrénée des caisses de dépôts sur des bases hautement instables. Une bulle financière s’est formée dans le marché immobilier et a donné lieu à l’inévitable effondrement de la fin des années 1980. Le coût du sauvetage gouvernemental des entités financières en difficulté entre 1985 et 1989 a été estimé à 152 milliards de dollars. Il est inutile de préciser qu’en dépit du désastre qui s’était produit, le mouvement vers la dérégulation complète des activités financières ne faisait que commencer.

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