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Commentaire de loph

sur Devons-nous détruire les « monstres » que nous créons ?


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loph loph 18 janvier 2013 11:50

Comment concevoir la fins des monstres alors que la civilisation génère tant de déséquilibres, et de déséquilibrés (s’ignorant) aussi ?

Je ne vois que la solution de s’occuper prioritairement de son équilibre individuel. Puisque à consacrer tant de temps et d’énergie à la construction de nos civilisations, nous ne gagnons qu’aliénation et dépendance contre nature...

Ces monstres ne sont comme nous que des individus ayant su tirer certaines ficelles que nos systèmes leur ont donnés. Ça ne les empêche pas de suivre le destin commun à tout être sur terre, mais ils agissent avec tant d’influence qu’ils en acquièrent une dimension menaçante.

Si (encore des si !) ces individus agissaient avec un esprit équilibré, sûrement en acquièraient-ils une réserve faisant d’eux, comme le dit « par soi même » des êtres responsables d’eux-même, mais pas d’une civilisation aussi débilitante que la nôtre.

Je reste persuadé que nos vies ne méritent pas le traitement que nous leur réservons, et qu’il est salvateur de se considérer à sa juste dimension. Sinon, on tombe dans les déséquilibres nourrissant les monstruosités que nous avons sous les yeux, générées par notre contribution à ce système profondément cynique. Et qui entretient de surcroît sa toute puissance en nous infantilisant : les religions y participent ainsi que toutes les composantes majeures de nos civilisations, car elles entretiennent les croyances de vies après la mort, ou qu’il n’existe pas de meilleur but que celui de croître... N’est-ce pas monstrueux comme vision des choses ? À la mesure de l’équilibre vital faisant que nous naissons, vivons nos existences, puis disparaissons, il me semble bien que si.

Bref, être conscient de soi même ne peut nous retrancher de la réalité, mais certains sont si illuminés ou monstrueux qu’ils ne perçoivent plus autre chose que leur vision tronquée des choses.

Heureusement, et j’en finirai là, que le temps fait son œuvre, insensible à nos vaines gesticulations !

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