J’en vois un beau de thérapeute, c’est le cours du temps !
En plus, il a l’avantage d’être toujours présent lui...
Si en revanche, vous évoquez des thérapeutes disons humains, je ne leur accorde qu’une confiance limitée. Qu’y peuvent-ils si le visage de la société a l’aspect que nous lui donnons ? À fortiori les équilibres naturels régulant l’existence ? Peuvent-ils mieux que le cour du temps et de la mécanique physique équilibrer le vital ? Pas à mon sens...
Je me répète, mais je considère que nous ne sommes là que pour un temps donné. Bien que relativement conscient de moi même, ça ne me donne aucune légitimité à exercer une influence telle que nous le confère notre organisation collective à l’échelle du milieu où je vis. Il est contradictoire à mes yeux de s’arroger un pouvoir donné par nos structures et que nous endossons individuellement, avec les effets réels et complexes que cela implique : je le vois bien que notre mode de vie et nos instincts aboutissent à des répercussions toujours plus préoccupantes.
Alors, à mon niveau, il me semble plus cohérent de laisser le monde suivre son cours, que de lui trouver des thérapeutes qui pervertiront son « bel » équilibre d’une manière ou d’une autre ! Et accessoirement, voudront en profiter comme tout bon être vivant le fait, seulement ils le feront avec le sentiment d’être dans leur bon droit, et génèreront encore d’autres déséquilibres, environnementaux, démographiques ou autres. Dès l’instant où il y a existence ou conscience, ça implique une incidence sur le milieu environnant. Alors laissons ces thérapeutes s’occuper d’eux, la nature ne s’en portera que mieux, et incidemment, nous aussi.
Finalement, c’est de démesure que nous souffrons, tout comme l’environnement en pâtit. Ce qui crée bien évidemment des incidences.
Bien à vous par soi même,
loph