Comme Fergus, j’aurais préféré que l’on parle d’union civile, avec les mêmes droits contractuels que pour le mariage.
Il y avait bien le PACS, mais « Mon pacson » ça classe moins que « ma compagne » ou « mon compagnon ».
Jusqu’ici, dans les formulaires administratifs, on avait le choix entre cinq options exclusives : célibataire, marié, veuf, divorcé, mort.
Faudra-t-il que je précise si mon conjoint est une femme ou un homme ?
Tous ceux qui aiment la langue française savent qu’elle est tout en nuances. Pourquoi, bande de vandales, l’appauvrir en gommant la distinction entre les unions entre personnes de sexe différent et celles entre personnes de même sexe ?
Sur le fond :
A l’auteur, au nom de quoi interdiriez vous à deux personnes de même sexe (mais pas à un parent seul !) d’élever un enfant ?
Avez-vous d’autres arguments que des photos de gay-prides avec des mecs le cul à l’air avec des porte-jarretelles ?
Un enfant peut être élevé par deux frères, deux soeurs, une fille et sa mère, un fils et son père, deux ami(e)s, qu’ils couchent ensemble ou pas, qu’est-ce qu’on en a à battre ?
Ces situations, suite à veuvages, maladies, accidents, guerres, homicides, sont aussi vieilles que la famille.
Quand deux personnes demanderont à adopter un enfant, le juge, comme auparavant, dira s’il estime ou pas qu’ils ont capacité à l’élever dans de bonnes conditions affectives, éducatives et matétielles.
Point barre.