Je passe sur les bizarreries de forme (sur lesquelles je reviendrai si l’auteur me le demande), pour souligner ceci, qui me parait constituer le fond de sa pensée ici, je cite :
« Ainsi, pour revenir à notre match, il est inutile de procéder à une comparaison point par point des similitudes existantes entre le concept de « pervers narcissique » et celui de « psychopathe » : ils sont identiques en tout à l’exception d’un seul aspect qui, aux dires des prosélytes de chaque obédience (sic !), permettrait de les spécifier ( c‘est PV qui le dit, ou bien les fameux prosélytes ?). Aussi, par commodité, il serait opportun d’examiner ce facteur discriminant afin de le valider, ou de le rejeter. Une telle distinction ne se base que sur l’impulsivité et le psychopathe est « supposé » être plus impulsif que le pervers narcissique. »
Pour ma part, j’ai toujours pensé avec les Anciens que l’impulsivité est une caractéristique du tempérament. Il n’existe pas de tempéramentsspécifiquement pervers, ni psychopathes. Cf. la caractérologie telle que je l’ai étudiée en terminale.
Mais Philippe Vergnes ajoute : "« En résumé, un pervers narcissique est un psychopathe qui ne sait (sic) pas fait prendre la main dans le sac. » !!!
Personnellement, je note la contradiction avec son affirmation précédente : Exit, l’impulsivité ? A moins qu’il croit que c’est l’impulsivité qui fait chuter l’un et sa maîtrise qui protège l’autre ?
Pour ma part je n’en croit rien.
Je dirai que, si les buts du PN sont relativement facile à caractériser mais difficiles à appréhender parce que s’étalant dans la durée, il n’en va pas de même du délinquant (une variété de psychopathe) qui n’est caractérisée par aucun but spécifique ou plus exactement, une infinie variété : Si les PN sont des psychopathes, tous les psychopathes ne sont pas PN. Le but du PN c’est de briller, d‘intriguer, de semer le trouble, de déstabiliser un leader, d’agir en coulisse, etc.
Prendre la main dans le sac un tel individu qui poursuit un tel but n’est pas chose aisée ! Et pour cause, je l’ai dit. En outre, ce ‘délit’ s’il en est un, ne relève pas des tribunaux. Ce n’est donc pas l’impulsivité qui différencie comme le dit Philippe Vergnes, mais bien les buts, le projet, et aussi les moyens.
Je dirai que Le PN est dans la stratégie (c‘est lui qui tire les ficelles) il est dans la durée ; le Psychopathe non PN est dans la tactique ou dans la réactivité à une situation : il est dans l’instant.