Salut Nabum,
Avec l’allongement de la vie en ces temps bénis par la médecine, elle arrive à se diviser en quatre phases que l’on appelle pudiquement et, parfois, artificiellement « âges ».
Le premier âge suivrait, selon une formulation générale, une formation intellectuelle ou manuelle pendant laquelle on sent que vu les difficultés, le jeune boit, progressivement, la « tasse ».
Au cours du second âge, l’adulte se devrait de justifier la rentabilité apprise dans sa jeunesse, actif, parfois radio-actif, en creusant un sillon dans une carrière entre collègues où règnerait l’esprit d’équipe, assurer une suite par sa lignée et rester, en définitive, « à la masse ».
Le troisième age, lors d’une retraite (semi-)assurée, l’adulte senior s’impatienterait d’y récupérer ses acquis, tout en étant poussé « à la casse ».
Le dernier âge, lui, préparerait au repos éternel en laissant les dernières traces et en « vidant la tasse ».
La boucle serait, ainsi, bouclée avec des cycles parallèles dans une sorte de course relais sans fin.
La vie active se perdait dans des convenances et des relations d’affaires.
Dès le troisième âge, c’est devenir un « has been » pour l’un, un « éléphant » pour l’autre. Ce ne serait pas un vrai problème s’il s’intégrait dans l’intérêt général et le respect des particuliers en restant aimé par ses contemporains, en gardant la santé pour ne pas tomber trop vite dans la dépendance.
Ce sont des voeux pieux et, parfois, terminer en espoir déçu dans l’ignorance de ses semblables de nos civilisations dites modernes, fonctionnelles qui, hypocritement, égoïstement, ne s’intéressent qu’au chacun pour soi.
L’argent et le pouvoir, restent, dans cette modernité, les seuls dérivatifs chez les « nominés » pour se payer une virginité. « A cash city », tout reste possible.
Pourtant, à tous les âges, il s’agit toujours d’exister, d’une envie d’exercer une activité, d’utiliser les expériences, de partager son vécu et sa vision dans l’actualité avec ses contemporains.
Pour l’individu, préparer sa sortie par la porte de service ou par celle des artistes, rend la retraite parfois difficile. Les anciens liens s’étiolent puisque les attaches professionnels n’existent plus.
Plus la perception du temps s’allonge, plus l’espace se réduit, c’est une règle de la physique.
S’instruire mutuellement devient le moyen de reconnaissance et le cri de ralliement.
10/07 15:30 - C’est Nabum
@e=mc2 Vous luttez activement contre ce principe en venant commenté un vieil article en un (...)
10/07 14:40 - e=mc2
Obsolescence programmée se cache à des endroits que vous ne soupçonneriez même pas Quelques (...)
05/03 15:20 - Yoann
Il voulait surement dire un provincial qui n’aime pas se déplacer dans d’autres (...)
29/01 16:41 - C’est Nabum
29/01 15:40 - Marc Chinal
<<<<Je suis un provincial qui n’aime pas se déplacer !<<< . (...)
23/01 15:46 - ecolittoral
L’obsolescence programmée c’est le/la : - Création de l’ère industrielle avec (...)
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