@surya
votre commentaire et les réponses approchent, il me semble, la vraie question de la mémoire : la disponibilité des informations stockées (par tous : nous stockerions tout mais seules quelques informations seraient disponibles. Il était dit que nous n’utiliserions que 10% de nos capacités)
Informations disponibles.
Revenons au dispositif du « passage de l’information » qui est un point de rencontre entre différentes autres informations : somesthésiques (plaisir ? douleur ? sensorielles) au niveau de l’hippocampe*.
Sensorielles : justement, en écoutant ce surdoué du nombre Pi (désolée) : 3.14 etcétéra dont le commun des mortels, même ayant calculé son prof (plaisir) se moque bien...Notre surdoué extrêmement sympathique et accessible, nous parle de couleurs voire de mélodie (sensoriel). ça peut paraître paradoxal mais il n’est pas étonnant que le chimpanzé ait des capacités (plaisir, sensoriel) beaucoup plus que le jeune inhibé que sont les petits humains soumis aux petites brimades à la moindre incartade...
Nos petits humains et leurs vieux pensent travailler leur mémoire en « apprenant par coeur »...Erreur grossière !
Libérez nos petits humains pour qu’ils associent librement et en fonction de leurs capacités (rappelez-vous Cesbron et son Mozart qu’on assassine) nos horizons seront immenses !
Comme beaucoup (tous), ma mémoire est sélective...Ayant quelques années de plus que les plus jeunes, j’observe (avec inquiétude parfois) l’affaire des « noms propres » qui nous échappent en remarquant que les noms des personnes que j’oublie (jamais ceux de mes amis proches) ont été recouverts par un homonyme - souvent de moindre importance - qui masque le premier « enregistré ».
Pour le retrouver, je laisse flotter mon esprit jusqu’à ce qu’il me soit « apporté » sur un plateau...et c’est là que je constate l’existence d’un « intrus » !
Autre « touche » : les « vieux » dit-on (plus de 45 ans) vont passer le reste de leur vie à regarder en arrière...
Autre « touche » : on dit que les grandes découvertes scientifiques partent d’une intuition. L’intuition n’est-elle pas une intégration « quasi inconsciente » de la totalité de l’être ?
Autre « touche » : notre très sympathique hypermnésique est sorti indemne de son « splendide isolement » (imaginez son expérience captivante d’une mélodie de couleurs à dire un « chiffre exact » (une vérité) durant - j’avais retenu : 5 heures ! c’est de la « subjugation ») Il nous explique que c’est grâce à cette capacité extraordinaire qu’il a pu envisager de communiquer avec ses semblables.
*au niveau de l’hippocampe, les informations sensorielles arrivent ainsi que celles en provenance de notre « état intérieur » qui leur attribue une « valeur » qui serait déterminante dans l’accès ultérieur. En gros : plaisir, on retient, déplaisir, on oublie, ce qui ne veut pas dire que l’information n’est pas stockée.
Nous pouvons à ce sujet être consterné par notre système éducatif...