• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Indépendance des Chercheurs

sur Accord sur le travail : Sarko l'a rêvé, Hollande l'a fait !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 20 janvier 2013 20:04

L’économie capitaliste est dominée par les multinationales et la grande finance. Il n’y as pas de « marché libre ».

Voir nos articles :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/14/holland e-medef-syndicats-flexisecurite-i.html


Hollande, MEDEF, syndicats, « flexisécurité »... (I)


Le 14 janvier 2013, le Journal du Net présente « Accord sur l’emploi : les 10 principales mesures », alors que La Tribune acte « Accord sur l’emploi, le « niet » officiel de la CGT » et La France Agricole écrit « Accord patronat-syndicats sur une réforme du marché du travail » tout en soulignant « CGT et FO ne signeront pas ». La satisfaction côté MEDEF est évidente, à l’examen de l’article de BFMTV « Patrick Bernasconi (Medef) : « le dernier accord d’une telle ampleur remonte à 1968 » ». Mais la casse actuelle du Code du Travail au bénéfice d’une «  flexisécurité » beaucoup plus favorable au patronat, est-elle autre chose que la conséquence de trois décennies de mondialisation des capitaux et des marchés, comme évoqué dans nos articles «  Hollande, Ayrault et la mondialisation »(I) et (II) ? François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont-ils autre chose que les exécutants d’une stratégie commune à «  droites » et « gauches », et progressivement mise en place depuis l’arrivée de Jacques Delors à la présidence européenne ? Et les comptes en Suisse dont il est question notamment dans l’affaire opposant Jérôme Cahuzac à Médiapart, avec possible implication de l’UBS, n’ont-ils pas largement laissé la place à une « libre circulation des capitaux » à l’échelle planétaire ? Quant à l’affaiblissement du droit du travail en France, à quoi d’autre pouvait-on s’attendre avec la mise en place d’un « marché mondial de la main d’oeuvre » ? Le 14 janvier également, avec le titre « Marché du travail : "On se rapproche du contrat unique de Sarkozy" », Le Point diffuse des déclarations de l’économiste Arnaud Chéron, qui acte le rapprochement pratique opéré entre les notions de contrat à durée indéterminée (CDI) et de contrat à durée déterminée (CDD). Autant dire que les CDI cessent d’exister. Et que peut devenir le statut des fonctionnaires dans un tel contexte ? Le laxisme récurrent des mouvements sociaux majoritaires devant la mondialisation du capitalisme et du marché du travail a de toute évidence été l’une des causes de cette débâcle sociale. 20 minutes interroge à son tour « Emploi : L’accord des partenaires sociaux va-t-il vraiment faire baisser le chômage ? » Excellente question, mais rien ne porte à le croire. La «  flexisécurité » ne sera que le début de la chute, si aucune réaction populaire ne l’empêche.


[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/14/holland e-medef-syndicats-flexisecurite-i.html ]



et pour rappel :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/06/holland e-ayrault-et-la-mondialisation-i.html

Hollande, Ayrault et la mondialisation (I)


Le 6 janvier 2013, France TV Info écrit « 75% des Français ne croient pas Hollande sur l’emploi », alors que le JDD commente à son tour « Gouvernement : la com ne suffira pas ». L’Express souligne « Chômage : seul un Français sur quatre croit aux promesses de François Hollande » à propos de l’inversion annoncée de la courbe du chômage en 2013, sur la quelle Midi Libre emploie explicitement le titre « 75 % des Français ne croit pas à l’inversion de la courbe du chômage fin 2013 », et Le Nouvel Observateur « Pas d’inversion de la courbe du chômage en 2013, selon les Français ». En même temps, les médias n’ont guère commenté les suites des contacts récents entre les dirigeants français et les différentes organisations internationales : Banque Mondiale (BM), Fonds Monétaire International (FMI), Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), Organisation Internationale du Travail (OIT), Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Jusqu’où la France paiera-t-elle la facture d’une mondialisation économique dans laquelle ses propres dirigeants on joué un rôle important depuis l’arrivée de Jacques Delors à la présidence européenne il y a vingt-huit ans ? Et pourquoi, dans un pays dit « riche » comme la France, l’Etat devrait-il être endetté et dépendre d’agences de notation privées ? La réalité est que, dans le contexte de la « libre circulation » des capitaux et des marchandises et dans la course au nivellement par le bas des standards sociaux à l’échelle planétaire, la situation de la France semble devoir encore s’aggraver. Le 6 janvier également, dans un article intitulé « Réforme du marché du travail : les Français doutent de la possibilité d’un accord », Sud Ouest fait état d’un deuxième sondage mettant en évidence le caractère conflictuel de la politique sociale de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. La casse programmée du Code du Travail français est-elle autre chose que l’un des volets du nivellement par le bas en cours aux échelles européenne et planétaire ? Un deuxième volet étant la pression fiscale croissante qui touche directement le petit épargne populaire, comme évoqué encore dans nos articles «  Terrains à bâtir : le Conseil Constitutionnel censure la loi » (I) et (II). Quel a été le contenu de l’entretien récent entre François Hollande et le directeur général de l’OMC Pascal Lamy, sur lequel le site de l’Elysée ne semble diffuser que quelques images ? Et où mène la stratégie définie par Jean-Marc Ayrault dans son article « Pour un nouveau modèle français » publié par Le Monde quelques jours plus tard ? Sur ce programme de crise et de punition économique générale, Boursier.com constate « Ayrault appelle les Français à accepter la mondialisation », et Newsring « Jean-Marc Ayrault vante les mérites de la mondialisation en France ». Raison de plus pour consacrer quelques articles à la conférence de presse qui avait fait suite à la rencontre de François Hollande avec les représentants d’organisations internationales (BM, FMI, OCDE, OIT, OMC) le 29 octobre 2012. La facture pour la France de la mondialisation des capitaux et des marchés est très lourde, mais ne doit surprendre personne. Dès le départ, elle était évidente.


[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/06/holland e-ayrault-et-la-mondialisation-i.html ]



http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/08/holland e-ayrault-et-la-mondialisation-ii.html


Hollande, Ayrault et la mondialisation (II)


Le 8 janvier 2013, Actualité Française écrit « Chômage, crise, pouvoir d’achat : l’Europe s’enfonce dans la crise », alors que Le Monde rapporte « Dopé par la crise, le chauffage au bois couvre Athènes de particules » et Les Echos diffuse un article intitulé « Responsables du système et de sa crise » s’en prenant à la « dette publique ». Mais en quoi consiste cette prétendue « dette publique » ? La réalité est que trois décennies de privatisations et de délocalisations ont dépouillé l’Etat de ses ressources propres dans les pays jadis «  riches ». La mondialisation planifiée des capitaux et des marchés devait nécessairement ruiner ces pays. Leurs dirigents pouvaient-ils raisonnablement l’ignorer lorsque cette stratégie « consensuelle » a été mise en place il y a trois décennies ? Quels intérêts a servi une telle politique ? De son côté, la presse chinoise (Chinanews, People’s Daily) se plaint : « US and EU printing money furiously to shift debt burden », faisant allusion à la dévaluation de fait des monnaies des Etats-Unis et des pays de l’Union Européenne qui diminue la valeur des avoirs détenus par la Chine. Un article de La Tribune réclame « Pour réduire la dette, il faut un ministre des Finances d’expérience ». Mais s’agit-il vraiment de cela, alors que la politique de privatisations et de délocalisations a toujours fait l’objet d’un consensus ? Le 8 janvier également, Le Monde emploie le titre « Nouveau record de chômage en zone euro à 11,8 % » alors que RTL rapporte « Sondage : Hollande et Ayrault battent un nouveau record d’impopularité ». Conséquence de la débâcle économique, la dégringolade sociale se creuse. Elle correspond au nivellement par le bas des standards sociaux à l’échelle planétaire, recherché par les milieux dominants depuis trois décennies. Afin de compléter notre article du 6 janvier « Hollande, Ayrault et la mondialisation (I) », nous poursuivons ici l’analyse de la conférence de presse qui avait fait suite à la rencontre de François Hollande avec les représentants de la Banque Mondiale (BM), du Fonds Monétaire International (FMI), de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).


[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/01/08/holland e-ayrault-et-la-mondialisation-ii.html ]



Cordialement


Le Collectif Indépendance des Chercheurs

http://science21.blogs.courrierinternational.com/

http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès