S’il y a crise grecque, c’est parce que, pour des raisons politiques et culturelles, l’Union européenne a admis la Grèce dans la zone euro tout en sachant que ce pays ne remplissait pas les critères d’admission.
Qu’Athènes eût fait recours à une grande banque, en l’occurrence
Goldman Sachs, pour maquiller la présentation de ses comptes n’enlève
rien au fait que les autorités de Bruxelles, et de Berlin et Paris,
savaient pertinemment que les finances publiques grecques couraient à la
catastrophe. A qui donc la faute initiale ? Aux marchés, aux Etats ou aux hommes politiques grècs ?
Pour moi c’est avant tout la faute de l’Europe qui nous manipule, détruit les services publics, et affaiblit des pays comme la France.
C’est le contribuable européen qui paie le prix de ces erreurs politiques.
Quoi qu’il en soit, la Grèce se trouve à bout de souffle. Et pour l’aider à s’en sortir, les États de l’Union ont adopté un mécanisme permettant de lui prêter plus d’une centaine de milliards d’euros dans le seul et unique but qu’elle puisse honorer les échéances de ses obligations. Dans ce même but, la Banque centrale européenne a été poussée à acheter des obligations de l’Etat grec, malgré le fait que ses statuts lui interdisent de s’engager dans ce type d’opération.
Les gens siègent à Bruxelles nous roulent dans la farine !
Sortons de l’Europe ... et vite !