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Commentaire de Spip

sur Le contexte très favorable de l'immobilier


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Spip Spip 22 janvier 2013 17:35

Quelque soient les bonnes raisons (techniques) de l’auteur, il est une évidence : les gens n’achètent pas ! Ils attendent que des biens manifestement surévalués retrouvent des niveaux de prix en rapport avec leur qualité réelle (les diagnostics obligatoires, même discutables dans leur réalisation, sont passés par là).


De tous les indicateurs immobiliers, il n’y en a qu’un qui soit fiable pour rendre compte de l’état du marché (avec un peu de retard), c’est celui des notaires. Là, c’est la réalité pure et dure : le nombre de transactions et les prix réels. Les autres c’est de la prospective, sans plus.


Je me place dans la situation de celui qui achète pour se loger, uniquement. Les taux de crédit historiquement bas c’est bien, mais si c’est pour acheter un bien surévalué où est l’avantage ? Si c’est dans l’ancien, le nouveau propriétaire devra s’attendre, dans les années qui viennent, à assumer les conséquences financières des nouvelles réglementations thermiques, par exemple. Donc travaux en plus, avec quel financement quand on vient d’en déjà prendre pour 30 ans ? Pour m’y être intéressé, je peux vous dire qu’isoler aux normes une « passoire thermique » ça va être cher ! Si c’est du neuf, ben attendre les soldes... 


En fait, je suis passé à l’acte il y a deux ans et je n’ai eu aucun mal à obtenir une baisse conséquente des prétentions du vendeur. L’annonce traînait depuis plus d’un an et avec Internet, maintenant, c’est facile de pister l’historique d’une mise en vente...


Restent les situations locales : dans une agglomération attractive (emploi, cadre de vie) la demande assez constante ne pousse pas à la baisse, c’est sûr. Mais si la bulle n’a pas éclaté, elle commence quand même à se dégonfler par endroits, il y a tout ceux qui sont pressés de vendre : successions, divorces, mutations, etc. et ils seront de plus en plus nombreux, vu le contexte.


On a parlé de loi Scellier. J’ai un ami qui a trouvé le truc : comme beaucoup d’investisseurs revendent pile au bout des 9 ans et que c’est souvent groupé (certains immeubles en comportent jusqu’à 75 %) on les retrouve sur le marché pratiquement en même temps et aux mêmes endroits. Il est en train de faire le tour de ces biens, souvent similaires, et compare les prétentions des vendeurs en allant au moins-disant, évidement...


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