Apparemment on n’arrivera jamais à un consensus sur ce sujet. De toute évidence, être pour ou contre n’est pas une opinion mais une conviction, inaccessible au débat.
On n’arrivera jamais à s’entendre sur la question du mariage homo sans parler de l’homosexualité. Tant que l’homosexualité est considérée comme une différence anodine, comme la couleur des cheveux, toute argumentation contre le mariage homo restera irrecevable. C’est seulement si cette différence n’est pas anodine mais, au contraire, fondamentale, une différence qui entraîne des considérations éthiques, sociales ou politiques, c’est seulement à ce moment qu’on pourrait postuler qu’être homo ou hétéro n’est pas pareil mais sur tous les plans différent.
Homosexualité, est-elle pareil ou différente, normale ou exceptionnelle ? Faut-il faire une différence ou, au contraire, éviter toute différenciation ? Une différenciation est-il forcement une discrimination ? Personne ose aborder cette question. La poser est déjà condamnable. L’homosexualité est normale et naturelle. On est né hétéro ou homo, dit-on, et c’est confirmé par l’Etat. Et pourtant :
Les explications génétiques sont très controversées dans la communauté scientifique, mais il semble peu probable que l’orientation sexuelle soit génétique : il n’y a pas de gène de homosexualité. Les psychologues avancent plusieurs explications, mais leurs théories se contredisent et ne tiennent pas compte de l’ensemble du milieu éducatif dans lequel l’enfant grandit. Dans l’état des connaissances d’aujourd’hui, il faut bien reconnaître que nous ignorons totalement les causes de l’orientation sexuelle. Naît-on homosexuel (ou pédophile etc.) ou serait-il un choix ? Malgré de nombreuses recherches sur la question on n’a pas trouvé une explication.