On se doit d’y mettre derrière, dedans ou devant la rationalité.
On se doit d’envisager en effet surtout que la rationalité est qu’on le veuille ou non une chose tout aussi tangible que le produit expérimental d’une démonstration observable matériellement, et peut être accomplirons nous alors un saut de géant dans la façon d’appréhender le tout.
Vous noterez que par cette simple formulation, je renvoie au passage dos à dos deux champs d’investigation scientifiques dits « durs » (les maths et la physique) alors que l’on est pourtant sensés être dans la même processus scientifique matérialiste.
Sauf que la science dite dure prise dans son mode de pensée cartésien actuel, et alors même que le quantique par exemple est depuis passé par là, reste prostrée dans une démarche mécaniste dans laquelle, sans observation expérimentable matérielle et reproductible, point de salut.
Or il apparaît de plus en plus clairement que la compréhension de la réalité ne pourrait peut être in fine se faire qu’en introduisant des instruments de validation issus de la logique rationnelle, et que la matière interagit peut être bel et bien tout autant avec la pensée que la pensée interagit avec la matière.
Sachant que l’objectif n’est pas de faire ici un pari qui prendrait derechef une tournure mystique, et qui assurément est objet de méfiance, si ce n’est même « d’excommunication scientiste », mais de discerner ce en quoi toute investigation de la réalité quel-qu’elle soit en son postulat initial est partie intégrante tout autant que parcellaire de la compréhension du tout.
Par là même, je pose in fine le postulat exactement inverse : la réalité matérielle, spirituelle, virtuelle et tutti quanti n’échappe en rien à la rationalité humaine, c’est simplement l’homme qui se refuse encore à pouvoir/vouloir comprendre la réalité dans son ensemble.
Sachant que ce n’est pas de sa « faute », c’est plutôt une question d’évolution de la pensée humaine indispensable et nécessaire pour parvenir in fine à cette compréhension du tout.