• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Shawford42

sur Physique : Principe d'équivalence ou schizophrénie de masse ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Shawford42 28 janvier 2013 16:33

L’article auquel vous m’avez renvoyé est lui même bel et bien passionnant, tant en ce qui concerne votre analyse du doute en première partie que l’interview d’Olivier Clerc en seconde partie, et je vous en remercie donc.


Je me place je crois tout à fait dans cette dynamique et je me positionne complètement en tenant compte de cette idée fort juste de l’indispensable prise en compte du vécu, de la présence en toute circonstance et contexte de l’aspect émotionnel, même pour tout ce qui est présenté dans notre société comme démonstration tout ce qu’il y a de plus cartésienne.

Au demeurant, vous avez cependant fort justement invalidé tel quel ma proposition sur la rationalité.

Mais je vais malgré tout quand même essayer de le dire autrement ou plus surement d’essayer d’y faire rentrer/coïncider/interpénétrer/rattacher la dose de métaphore qui s’y attache forcément.

Ainsi ce à quoi je me suis attelé à tout le moins essayer de formuler, c’est l’absence de dualité entre réalité et tangibilité, entre rationalité et tangibilité et donc tout aussi bien entre réalité et rationalité.

Quelque soit notre compréhension, elle sera effectivement parcellaire, personnelle ou incomplète, mais elle participe cependant bel et bien du tout, tout comme ces différents angles de vue concurrents et potentiellement tout autant pertinents tels que décrits par Olivier Clerc.

Cette compréhension du tout, elle reste sans nul doute inaccessible à un individu en propre, mais il est tout aussi bien admissible que la conjonction, l’interconnexion de tous et de tout ce qui nous entoure est et participe ainsi de l’expression du tout. 

Une partie du tableau en éclairant une autre, l’adjonction d’un nouveau point de vue en enrichissant le sens, et pour couronner le tout en analysant le processus même de mise en lumière à tout moment et au fur et à mesure (et en essayant d’accepter de plus l’intervention concurrente d’autres analyses), il doit pouvoir être possible d’accéder à l’essence même de l’ensemble, en restant soit même une seule et infime pièce du grand puzzle.

Et par là j’oserai donc raccrocher les wagons alors même que je comprends fort bien ce qui vous amène à invalider ma proposition sur la rationalité.

Je reprendrai au surplus ces paroles fort justes de Jean Louis Aubert « on invente pas un sentiment » et au diapason ce qui dans cette chanson est une véritable analyse ciselée d’une forme de dynamique essentielle que je pense pour ma part universelle.

Le sentiment est finalement ce qu’il y a de plus vrai, c’est le véritable processus de création tout autant que de cohésion, et d’en même temps ce qu’il y a de plus irréductible en terme de rationalisation. 

Ne retrouverait t’on pas en fait cela au sein même du processus qui génère la matière elle même ?

Est ce que vous voyez en tout cas ce que je veux dire par là alors même que je dois paraître m’enliser ici dans des propositions fumeuses ?
 

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès