Le grand problème du libéralisme en France, c’est qu’il est devenu tellement tabou qu’il n’est plus défendu ouvertement que par les ultra . Évidemment c’est un cercle vicieux. Qui se reconnait dans Madelin ? Très peu de Français... ainsi c’est presque aussi peu de Français qui peuvent approuver ouvertement quoi que ce soit de libéral.
Pourtant des régimes socio-libéraux fonctionnent plutôt bien dans le reste de l’Europe, sans que cela ne paraisse contradictoire pour nos voisins.
Autant certaines idéologies telles celle de l’ex-parti DL, ou du nouveau AL (au fait, M. Lambert, le voilà le parti que vous recherchiez peut-être !) sont de dangereuses utopies vouées à transformer notre planète en poubelle et 98% des êtres humains en esclaves, autant une mesure libérale isolée doit être examinée, avec pragmatisme, pour ce qu’elle est. Celle-ci pourra être adoptée pour le bien commun si on a su délimiter sagement son champ d’application en s’assurant qu’elle n’empête pas sur le grand projet de société.
Le libéralisme pour résoudre un problème précis, oui. Le libéralisme comme religion de renoncement de l’État, surtout pas !
La France gagnerait à être moins inondée d’idées ultralibérales, afin que la gauche ne soit plus complexée à être ouvertement libérale quand c’est nécessaire. (je dis ouvertement : car bizarrement, si la gauche d’opposition est antilibérale, la gauche de gouvernement est cryptolibérale et passe automatiquement pour sociale-traître... ce qui nuit à sa crédibilité)