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Commentaire de louphi

sur Mali, une intervention bouclée et réussie ? Le 30/01/2013


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louphi 1er février 2013 09:26

sirocco

« Les Touaregs forment une ethnie de nomades présents dans toute la zone saharienne et nord-sahélienne depuis des siècles ».

« Etre présent » ne veut pas dire être légitime, avoir la légitimité. Un exemple. Je m’invite dans la maison de sirocco. Je m’installe. Je fais ce que je veux de tout ce qui se trouve dans cette maison, y compris son épouse et ses enfants. Voilà, je suis présent chez moi. Il faut avouer que Sirocco est plus divin que le bon Dieu.

« En tout cas, depuis bien avant que les contours du Mali aient été tracés sur une carte par les colonisateurs européens... »

Vous évoquez laconiquement et malicieusement l’Histoire des peuples du Sahel avant la colonisation européenne. Vous suggérez par là que les Touaregs seraient plus anciens au Sahel que les peuples noirs du Mali. Vos insinuations sont fausses. Voici comment. 

Tout d’abord, c’est en Europe, dans la péninsule ibérique (France, Italie, Espagne, Portugal), que l’homme blanc est apparu, il y a environ 25000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire qui a sévi en Europe. C’est l’Homme de Cro-Magnon. Cette apparition de l’homme Blanc est le résultat d’une mutation génétique, dans cette région, de l’Homme NOIR venant d’Afrique.

Cette mutation génétique de l’Homme Noir en Homme Blanc s’est produite suite à un séjour de l’HOMME noir de plusieurs millénaires dans ce climat glaciaire. Pour se retrouver dans la péninsule ibérique, l’Homme Noir était passé à gué par le détroit de Gibraltar, en Afrique du Nord. Le niveau des océans, en cette période glaciaire, était alors suffisamment bas pour permettre le passage à gué par le détroit de Gibraltar.  Ce sont des données scientifiques que personne ne conteste. Rien que cela, le Touareg, homme de race blanche, ne pouvait pas se retrouver en Afrique du Nord avant les peuples noires.

Poursuivons. Les Touaregs (ou Berbères) sont une branches des populations blanches, nomades barbares, originaires des pays européens du pourtour de la méditerranée. Les indo-européens sont une autre branche de populations blanches ayant migré vers l’Asie à travers le continent. Les sémites (juifs et arabes), sont le produit du métissage des indo-européens, au Moyen-Orient, avec les peuples noirs autochtones rencontrés au cours de leur migration.

Les Touaregs commencèrent à poser pied en Afrique du Nord environ vers 1300 avant Jésus-Christ. Populations nomades barbares, les Touaregs, comme les autres populations blanches nomades indo-européennes, étaient attirés par les conditions de vie favorables des civilisations Noires sédentaires autochtones du Moyen-Orient et d’Afrique, en particulier l’Egypte des Pharaons. Jusqu’en 625 avant J-C, les peuples noirs autochtones d’Afrique du Nord avaient toujours refoulé les Touaregs et leurs compagnons indo-européens. Les Egyptiens, peuples noirs peuple noir de Pharaon, désignaient l’ensemble des populations blanches qui déferlaient chez eux, par l’expression « peuples de la mer ». C’est dire que du temps des pharaons, les « peuples de la mer, populations de race blanche, étaient étrangers sur le continent africain et au Moyen-Orient.

Ce n’est qu’à partir de l’invasion de l’Egypte Noire des pharaons, par les « peuples de la mer », que les Touaregs, entre autres populations blanches, et les sémites, prendront le dessus sur les autochtones noirs. Les peuples noirs autochtones, subissant des massacres, seront alors progressivement décimés, délogés et refoulés au Sud, en particulier vers le Sahara. Les populations noires survivantes d’Afrique du Nord seront progressivement réduites en esclavage par les envahisseurs blancs, les « peuples de la mer », les Berbères et les indo-européens, et plus tard par les sémites (juifs et arabes). C’est ainsi que s’est formé le Maghreb berbéro-arabe.

A partir de ces conquêtes, les Touaregs (berbères) et les indo-européens, ensuite les arabes, instaurèrent un régime de pillage des civilisations noires. C’est ce pillage qui a permit au peuples indo-européens de la méditerranée d’accéder à la civilisation. C’est ainsi qu’était sortie la première civilisation indo-européenne de l’Histoire, la civilisation Grecque.

Contrairement aux peuples de race noire, les peuples de race blanche pratiquaient l’esclavage (1). Le ravitaillement en esclaves se faisait au moyen des razzias. Par des conquêtes successives, les « peuples de la mer », berbères et indo-européens, soumirent tous les peuples noirs en esclavage d’abord en Afrique et au Moyen-Orient. La branche sémite (juive et arabe) décréta l’esclavage de l’Homme Noir comme étant la condition d’existence de l’Homme blanc. La branche sémite consigna ce décret dans un livre qui s’appelle la THORA pour les juifs, le CORAN pour les arabes. La branche sémite offrit ce livre à son Dieu Yahvé, alias Allah. La THORA scelle l’alliance éternelle et divine entre les descendants de Cro-Magnon.

Ainsi, depuis des millénaires, la prospérité de l’occident s’est bâtie sur l’esclavage à outrance des peuples noirs à partir de son berceau l’Afrique. Les Touaregs, avec les arabes, n’ont cessé de jouer chacun sa partition. Les Touaregs, pour leur part, ont par exemple joué le rôle de précurseurs des conquistadors portugais qui, plus tard, procéderont à l’extermination des amérindiens. Jusqu’à ce jour, les Touaregs, avec les Arabes restent en Afrique, au sahel, les conservateurs indécrottables de ces pratiques esclavagistes à l’encontre des populations noires autochtones.

En effet :

« Presque deux siècles après que les Anglais ont interdit la traite atlantique [le 2 mars 1807], il reste encore des esclaves dans certaines régions qui bordent le Sahara. Les choses ont cependant commencé à changer au Niger, un pays semi-désertique au cœur de l’Afrique de l’Ouest, où vient de se produire l’une des plus importantes libérations massives d’esclaves qu’on ait vues.

Au moins 43 000 personnes seraient maintenues en esclavage au Niger, où cette pratique n’a été déclarée illégale qu’en mai 2004. Selon la nouvelle loi, les propriétaires d’esclaves, principalement des membres de tribus touarègues vivant dans les régions les moins peuplées de ce grand pays qu’est le Niger, peuvent être condamnés à des peines allant jusqu’à trente ans de prison. Cette loi a été sans grand effet jusqu’à présent. Mais un puissant chef touareg, Arrissal Ag Amdagh, a récemment décidé de libérer tous les esclaves vivant dans son campement, à Inatès, à la frontière du Mali, lors d’une cérémonie publique à laquelle ont assisté des représentants du gouvernement. Il s’agit du premier affranchissement d’esclaves en masse dans l’histoire du Niger, et les abolitionnistes espèrent bien qu’il servira d’exemple. » (2).

« C’est comme si vous disiez que les Indiens n’ont rien à faire aux Etats-Unis, ni les Aborigènes en Australie... ».

Tout ce qui vient d’être expliqué ci-dessus montre que la situation des indiens d’Amérique et des aborigènes d’Australie n’est en rien comparable à celle des Touaregs. Bien au contraire, les Touaregs sont dans la peau des conquistadors portugais en Amérique tandis que les indiens (Amérindien) et les aborigènes d’Australie, eux, sont dans celle des maliens. Les Touaregs sont donc tout à fait indésirables au Mali. Ils n’ont rien à y faire.

(1) La Thora

(2) (SEPT MILLE ESCLAVES AFFRANCHIS - Aide et Action)


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