L.F.
Votre conclusion :
« Sans forcément demander une révision
constitutionnelle immédiate (il y a bien d’autres problèmes bien plus urgents à
régler), engager une réflexion sur ce sujet, et plus généralement sur les
grands principes que nous voulons voir respectés, ne me paraît pas inutile :
avec pourquoi pas à la clé la rédaction d’une nouvelle Déclaration des Droits
? ».
Il n’échappe à personne que la réflexion approfondie sur ce sujet de la
propriété privée a déjà eu lieu depuis au moins Karl Marx que l’auteur a
subrepticement cité. Cette réflexion a abouti, sur le plan de la théorie, à la
doctrine qui s’appelle le Marxisme. Cette doctrine, le marxisme, a déjà été vérifiée par des expériences pratiques
qui sont sans conteste la voie à suivre. Ces expériences pratiques chaque
fois approfondies sont : la
Commune de Paris en 1871 avec Karl Marx et Friedrich Engels, la Révolution d’Octobre
1917 avec Lénine, l’avènement des Démocraties populaires en 1939-1945 autour de
l’URSS avec Staline.
Si aujourd’hui, on en reste encore à vouloir « engager une réflexion sur les grands principes avec à la clé la
rédaction d’une nouvelle Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen »,
c’est donc que l’on rejette les meilleurs acquis intellectuels et pratiques du
mouvement d’émancipation des peuples des chaines de la propriété privée que l’on
prétend vouloir étudier. Cela revient tout bonnement à sacraliser la propriété
privée.