Le 5 à 10 h 23 Ricquet nous dit : "Georges Orwell aurait sans doute matière à écrire
un tome 2 ou un tome 0 à son ouvrage « 1984 ».
Eh
bien, il faut rappeler que, même si ce n’est pas Orwell qui l’a écrit, le
« tome 2 de 1984 » existe :
Sous
le soleil de Big Brother, précis sur « 1984 » à l’usage des années 2000
(édité par L’Harmattan en 2000,
justement)
L’auteur
de l’ouvrage, François Brune, lui-même fort peu médiatisé, est pourtant des
plus utiles aux citoyens du monde actuel avec des livres comme "Le Bonheur
conforme« (éd. Gallimard, 1985) ou encore »De l’idéologie
aujourd’hui" (Parangon, 2005).
Par
ailleurs, on ne lira ou écoutera jamais trop Jean-Claude Michéa quand il nous
rappelle que, dans la lucidité d’Orwell, il y avait une forte confiance dans le
bon sens populaire pour redresser les situations désastreuses créées par les
prétendues « élites » des pays.
C’est
vrai pour les « élites » que se donnent les peuples eux-mêmes comme
c’est vrai pour celles qui s’autoproclament telles, et qui foisonnent
aujourd’hui avec la complicité des « grands » médias.
Mais
c’est vrai dans toutes les directions. Gérard Luçon est ici largement approuvé
par les lecteurs du présent article quand il rappelle plusieurs condamnations
de Caroline Fourest et Fiammetta Venner, aussi bien par un tribunal que par
d’autres auteurs connus. J’ai pour ma part déjà dit et redit bien souvent -
encore à la suite du précédent article récent d’Agoravox sur le même sujet -
que je considère Pascal Boniface, l’un de ceux que Luçon nous donne en
référence, comme un « faussaire » aussi dangereux que Caroline Fourest
qu’il accuse de l’être.
Je
peux préciser en disant que Caroline Fourest et Pascal Boniface, auquel
j’ajoute Thierry Meyssan lui-même, me paraissent avoir beaucoup contribué à
l’installation d’un nouveau négationnisme, aussi bien dans les
»grands" médias que dans les gouvernements de Nicolas Sarkozy d’hier
et dans ceux de François Hollande aujourd’hui : le négationnisme qui entend
faire admettre que « l’islam en soi n’est pas dangereux » et que c’est
seulement un « mauvais islam » qui le serait, celui des
« islamistes »… qu’il ne faut d’ailleurs même plus nommer ainsi
désormais, nous dit-on.
Un
récent sondage nous informe que, sur ce sujet, le bon sens populaire est en
train de prendre à nouveau le dessus : c’est une majorité de français qui ont
pris conscience de la dangerosité de l’islam tout court. C’est une bonne
nouvelle.