C’est inceste et ce crime affreux peut avoir lieu dans toutes les civilisations, et le fait que cet homme soit de religion musulmane n’est pas le sujet de cet article. J’ai été scandalisé par le traitement de ce crime par la justice saoudienne, qui s’appuie sur la charia.
Cet article ne critique pas la religion musulmane, mais met en exergue la loi juridique saoudienne qui est plus que discutable aux yeux de nous européens. D’ailleurs elle l’est aussi pour certains saoudiens et saoudiennes qui luttent contre les discriminations faites aux femmes et petites filles.
Le crime de cet homme et aussi sa rapide libération a choqué au sein du monde musulman et dans le monde entier qui en a eu connaissance. Il faut lire les tweets rédigés par eux.
L’Arabie Saoudite est sous le régime
d’un dogme musulman spécifique, le Wahhabisme.
Cette interprétation
de l’islam, apparue dans la péninsule au XVIIIème
siècle, fut enseignée par un certain Mohammad Ibn
Abd Al-Wahhab (1703-1787).
On la dit hanbalite, c’est à
dire appartenant à la tradition d’Ibn Hanbal, la plus
rigide des quatre écoles juridiques du sunnisme.
En réalité, le wahhabisme constitue
une école juridique à part, se caractérisant
par son radicalisme et un comportement répressif à
l’égard de tout musulman n’appliquant pas à la
lettre les obligations coraniques. Les quatre écoles juridiques ont été créées au VIIème et au VIIIème siècles par Malik Ibn Anas, Abou Hanifah, Mohammad Ibn Idris Ach-Chafii et Ahmad Ibn Hanbal.
Notons également que le wahhabisme régit également le Qatar.