Un acte de baptême, civil ou religieux, n’a aucune valeur juridique, les lois en vigueur ne sauraient contraindre quiconque à l’utiliser, il ne donne ni n’enlève aucun droit aux parents, à l’enfant, au parrain ou à la marraine.
Il ne peut être attaqué par personne quant à son contenu. C’est une archive. Il y a des archives de même des baptêmes républicains dans une commune. Voir en table des news :
« Baptême civil »
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=143
Il n’est donc pas pensable de détruire, raturer ce qui est un document exact au jour de son écriture.
Par contre, l’utilisation de ce registre peut être refusée en droit par tout citoyen qui doit notifier au nom de la CNIL ce refus.
Qu’un baptisé veuille saisir les tribunaux pour faire casser un baptême qui n’a aucune valeur juridique me paraît exagéré. Quant à l’église, elle fait ce qu’elle veut dans sa sphère privée. Des parents veulent parfois faire casser un baptême pour changer les parrain-marraine alors qu’il est toujours possible d’en faire un autre sans casser le précédent réputé ne servir à rien en droit.
Quant au procureur, il n’aurait pas dû se mêler de cela. L’apostasie se juge à l’intérieur de la sphère privée église et n’intéresse personne en dehors. Surtout pas la République.