Bonjour,
Si je suis le seul référent ? Et si j’aime la choucroute ? Non, je ne suis pas le seul référent, mais étant formé aux sciences humaines, je suis le principal décideur en matière éducative, et jusqu’à maintenant, mon conjoint m’en sait gré.
La transgression, génétique ou culturelle ? Qui sait ? Ce que je sais, c’est que le père étant ce qu’il est, et la mère étant ce qu’elle est, nous n’avons guère été surpris d’avoir l’enfant que nous avons eu.
La force viendrait pallier quelle incompréhension ? Moi je comprends que mon enfant ne veuille pas m’obéir, et mon enfant sait pourquoi il ne veut pas m’obéir. Moi, je ne veux pas que mon enfant me désobéisse. C’est tout. Je ne souhaite pas particulièrement le dresser, simplement, tant qu’il lui reste à peu près tout à apprendre, j’entends assumer ma responsabilité de père, qui est de le protéger, même si ça lui chauffe l’amour propre et le postérieur.
Sachez pour votre gouverne que lorsqu’on est porté à transgresser, ou pire lorsqu’on insupporte l’autorité, les valeurs n’ont rien à voir là-dedans.
Sinon, j’ai pris la peine d’expliquer que l’outil utilisé en l’espèce est le conditionnement associatif, ce moyen est très efficace, durable et facile à graduer, puisque toute récidive vient renforcer le conditionnement, le temps jouant au contraire en désinhibant.
Le problème n’est pas dans la fessée, mais dans l’usage qui en est fait.
Un bon éducateur dispose d’une échelle de sanctions souple et graduée, et la fessée ne doit être utilisée qu’en dernier ressort, en général pour le refus frontal d’obéir en dépit de la menace de toute autre sanction.
A noter qu’un enfant en recherche de repères transgressera souvent jusqu’à être physiquement contraint.
On augmente jusqu’à être obéi, ou on démissionne, au choix.
Tout cela est peut-être aléatoire dans votre tête, pas dans la mienne.