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Commentaire de louphi

sur Le stalinisme, une gangrène pour le communisme !


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louphi 10 février 2013 17:44

jaja

« Tous les amis de la Palestine ont eu à subir ce flot d’injures de leur part un jour ou l’autre »

Deux peuples frères utérins se disputent la Palestine : les palestiniens arabes d’un côté, les palestiniens juifs de l’autre. Les arabes et les juifs ont la même légitimité historique sur la terre de la Palestine. Les juifs en Palestine ne sont pas plus colons que ne le sont les arabes et vice-versa.

En fait, la terre de Palestine, comme dans l’ensemble du Moyen-Orient pour se limiter là, historiquement, n’appartient ni aux palestiniens juifs, ni aux palestiniens arabes.

Les juifs et les arabes sont les descendants d’un peuple nomade sémite d’origine indo-européenne, déferlant d’Europe par l’Asie centrale, pauvre et affamé, en migration vers le sud, vers l’Egypte antique des pharaons, grande et très riche métropole de civilisation à cette époque. Ce peuple nomade sémite d’origine indo-européenne, dans sa migration, aurait eu pour chef un certain personnage nommé ABRAHAM ou ABRAM, natif d’UHR localité située en IRAN. L’Histoire de cette migration économique, migration de la faim, est le mythe mystique fondateur de ce peuple sémite. Ce mythe mystique fondateur sémite est consacré par la THORAH chez les juifs et le CORAN chez les arabes

Au terme de sa migration, le peuple sémite d’ABRAHAM, peuple nomade et barbare, s’est installé en Palestine après avoir massacré le peuple de CANAAN, les cananéens. Les cananéen étaient un peuple NOIR, nègre, un peuple autochtone extrêmement riche et civilisé, descendant de CHAM. En effet :

« L’Eternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. Abram partit, comme l’Eternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu’il sortit de Charan. Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan. Abram parcourut le pays jusqu’au lieu nommé Sichem, jusqu’aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays. » (La Thorah - Genèse 12 : 1-5 ; Abram en Canaan)

Canaan, le pays des cananéens, qui s’appelle aujourd’hui la Palestine, ainsi que tous les autres peuples noirs autochtones des environs eux aussi civilisés et riches, fut conquis et éradiqué par le peuple sémite (juifs et arabes) d’une manière particulièrement violente, bestiale et extrêmement choquante pour la conscience de l’humanité. Ainsi, raconte La Thora reprise par le Coran :

« Quand l’Éternel ton Dieu te les aura livrés entre tes mains et que tu les auras vaincus, voue-les à l’anathème et ne conclus aucun pacte avec eux, ni ne les laisse en place » (Deutéronome
- 7,2).

« Quand tu marcheras sur une ville pour l’attaquer, tu l’inviteras au préalable à la paix. Alors, si elle accueille ta proposition de paix et t’ouvre ses portes, tout ce qu’elle renferme d’habitants te devront tribut et te serviront. Mais si elle ne compose pas avec toi et préfère te faire la guerre, tu assiégeras cette ville. L’Éternel ton Dieu la livrera alors en ton pouvoir et tu passeras tous ses habitants mâles au fil de l’épée. Il n’y aura que les femmes, les enfants et le bétail et tout ce qui se trouvera dans la ville en fait de butin, que tu pourras capturer. Tu disposeras de la dépouille de ton ennemi que l’Éternel ton Dieu t’aura livrée. Ainsi procéderas-tu pour toutes les villes situées très loin de chez toi, et qui ne font pas partie des villes de ces nations. Mais dans les villes de ces peuples que l’Éternel ton Dieu te donne en héritage, tu ne laisseras subsister aucune âme. Car tu dois les vouer à l’anathème, le Héthéen et l’Amoréen, le Cananéen et le Pherézéen, le Hévéen et le Jébuséen, comme te l’a commandé l’Éternel ton Dieu, afin qu’ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations commises par eux en l’honneur de leurs dieux, et à vous rendre ainsi coupables envers l’Éternel votre Dieu » (Deutéronome - 20,10-18)

Ainsi, le peuple sémite (juif et arabe) raya de la terre le peuple de Canaan et les peuples voisins noirs. C’est ce premier génocide raconté de l’Histoire que les sémites, juifs et arabes, vénèrent en tant religion. Historiquement donc, la terre de Palestine appartient au peuple de Canaan, les cananéens, un peuple de race noire, un peuple NEGRE, descendant de CHAM. C’est ainsi que le peuple sémite s’installa en Palestine. Cette terre de Palestine, cette maison de Palestine, abrite les TOMBEAUX DES PATRIARCHES, ancêtres des ancêtres communs des palestiniens arabes et juifs.

C’est ainsi que la Palestine était devenue la terre commune, ou la maison commune, du peuple palestinien arabe et du peuple palestinien juif. Cet héritage commun, ce butin, leur avait été légué par leurs ancêtres sémites communs.

Par la suite, au sein de la famille sémitique, un conflit interne éclata. Deux camps principaux opposés se sont formés, les juifs d’un côté, les arabes de l’autre. La raison première du conflit, ce n’est point la terre, c’est l’accaparement du mythe mystique fondateur. Les juifs prétendent  être les héritiers. Les arabes également.

Une bande de gangsters arabes, de pillards, de razzieurs, dirigée par Mahomet, sous-couvert de « guerre sainte » ou « jihad », partant d’Arabie, réussit à se constituer un vaste empire au Moyen-Orient et en Afrique. Les juifs massivement s’éparpillèrent en Europe devant les persécutions arabes. Mahomet mettait ainsi en pratique le mythe mystique sémite fondateur. Mahomet consigna sa pratique dans un livre. Ce livre est le CORAN, reprise de la THORA.

Mais, des ilots du peuple juif survirèrent çà et là dans l’empire mahométan, en particulier en Palestine. La colonisation anglaise en Palestine vint ranimer l’ilot palestinien juif qui fut bientôt la terre attractive pour une grande partie de la diaspora juive victime de l’holocauste hitlérien.

Tel est le tableau général du conflit arabo-israélien en Palestine. Voilà comment se pose ce conflit.

Dans ce contexte donc, sur cette terre de Palestine, dans ce conflit, venir traiter l’un des deux camps de colon sans faire de même avec l’autre, c’est ne rien comprendre au conflit. C’est attiser le feu, c’est envenimer la bagarre entre deux frères qui se disputent l’héritage ancestral qui leur est commun.

Et c’est très précisément ce que font les anarcho-trotskistes à la jaja qui se proclament « amis de la Palestine », ignorant qu’en Palestine, il y les palestiniens arabes et les palestiniens juifs qui, abstraction faite du génocide cananéen, ont la même légitimité d’établissement sur le territoire palestinien commun.

Les anarcho-trotskistes comme jaja en réalité sont les pires ennemis de la Palestine. En effet, d’un côté, l’anarcho-trotskisme excite les palestiniens arabes, ainsi que l’extrémisme du nationalisme arabe, contre la Palestine juive. De l’autre côté, le même anarcho-trotskisme s’acoquine avec l’extrémisme du nationalisme juif, le sionisme, en se faisant le porte-voix de sa propagande, en répercutant la propagande des milieux sionistes tels que le site MidEastWeb - Zionism@MuddleEast, alliancefr.com/staline-..., des pseudos chercheurs universitaires sionistes tels que Laurent Rucker sur le site mediatheques.scientipole... , eux-mêmes directement alimentés par l’Etat sioniste juif.

Le trotskisme a toujours été un courant politique hypocrite portant le masque du diable sur le front :

« Judas-Trotski, le pire ennemi de la classe ouvrière, portant la marque de Caïn sur le front, active sa bande infâme : espionnez, trahissez, sabotez davantage ! Tuez plus d’ouvriers et de soldats rouges ! Agissez plus énergiquement par la terreur  ! » (Pravda ; 14 février 1937).

Lorsque deux frères utérins se disputent l’héritage ancestral matériel, la terre par exemple, comme c’est le cas entre palestiniens juifs et palestiniens arabes, il n’y a que deux solutions responsables, deux solutions de paix.

La première solution est de garder cette terre comme propriété commune des deux frères, de la travailler ensemble pour se partager les récoltes. C’est la meilleure solution.

La deuxième solution de paix est de partager cette terre, de la couper en deux, de tracer la frontière, pour que chacun des deux protagonistes puisse vivre de son lopin de terre en paix , car c’est la paix équitable pour chacun qui est l’enjeu. Cette deuxième solution de paix est alternative à la première solution.

Ce sont ces deux solutions responsables, la deuxième après la première, que l’URSS de Staline avait proposées en règlement pacifique du problème arabo-juif en Palestine. Il est évident que si l’une de ces deux solutions de paix proposées par l’URSS avait été appliquée en 1947, le conflit arabo-juif aurait été éteint ipso facto, dans la paix et la concorde pour tous entre les deux peuples, palestinien-arabe et palestinien-juif. Et il n’y aura jamais de solution pacifique, de solution responsable, au conflit arabo-juif en Palestine, sans revenir, d’une manière ou d’une autre, sur l’une des solutions proposées en 1947 par l’URSS de Staline.

Les trotskistes sont des charlatans en matière de sauvegarde et de promotion des intérêts des peuples.



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