Merci L’Ankou pour votre réponse argumentée et qui n’attaque pas trop le rédacteur de l’article : c’est appréciable !
Bien sûr ce sophisme a ses limites. L’une d’entre elles étant notamment que l’amour filial est bien différent de l’amour sexuel (même si la langue française n’a qu’un seul mot pour dire les deux).
Bien sûr également que l’enfant aura d’autre représentations et d’autres modèles que ses parents, à travers la culture, les médias ou l’entourage. Mais ses parents resteront au centre de son premier cercle, notamment dans l’enfance. Et les études montrent que la mère a un lien privilégié au tout début (cf
http://www.koztoujours.fr/?p=15204), ce qui est peut-être le fruit d’un historique ou d’une tradition. Mais on retrouve ces schémas aussi chez les animaux.
L’objet de mon article est de pointer cette affirmation gratuite (peut être vraie dans l’absolu d’ailleurs) qui est qu’un enfant ne fera pas la différence et que ça n’aura aucun impact. Si des hétéros ou des homos choisissent dans leur vie sexuel un partenaire sexué identifié, pourquoi, un enfant dans sa vie affective profonde (ses parents) et non superficielle (son entourage / les médias) n’y verrait pas de différence ?
Et ce qui me gêne le plus : c’est que si jamais vous souhaitez challenger ce présupposé, vous êtes, comme ça m’est arrivé maintes fois, traité de tous les noms.
Aujourd’hui, on ne peut balayer d’un revers de la main le fait que la communauté éducative est très partagée, que les études sont toutes discutables et que chacun, quand il s’agit de ses propres enfants, choisira un couple mixte pour ses propres enfants.