Bonjour Jean Pelletier,
Comment voulez-vous instaurer un nouveau système alors que déjà tous les précédents ont montré combien ils sont faillibles ?
Je suis désolé, mais quel que soit le système, il ne tourne que pour la sauvegarde de ce qu’on considère comme des privilèges. Parmi ceux-ci, l’un des initiaux est de vivre le plus longtemps possible. Après, le système organise les choses dans cette perspective, contredisez-moi si vous pensez que je me trompe.
Alors qu’il soit socialiste, libéral, capitaliste ou autre n’est qu’une manière d’organiser les choses pour en tirer le plus de profit possible. C’est inhérent à notre nature.
Pour ma part, je trouve que le cycle planétaire donne toute satisfaction car il n’est pas régulé par des corps constitués ou autres pouvoirs divers et variés mais dont tous ont le même point commun, celui d’asseoir un pouvoir « humain » (états, acteurs internationaux comme le FMI ou les communautés géopolitiques : états-unis d’Amérique, CEE, Chine, pouvoirs religieux tentant d’exercer leur prérogative par prosélytisme, pouvoirs criminels des narcotrafiquants, et cætera...)
Il me semble que ces systèmes ne rendent pas justice, ni aux humains, ni aux écosystèmes. Voyez-vous, je considère que l’une des seules justices viables est celle qu’exercent les lois naturelles.
À partir du moment où la justice passe entre d’autres mains, elle est sujette à caution.
Et dans la mesure où la justice terrestre s’apparente à l’équilibre nécessaire à la vie, elle ne peut qu’être insoumise à nos prérogatives. Sinon, voyez où cela aboutit...
Ces prises de contrôles, appropriations et autres exercices du pouvoir déséquilibrent le milieu planétaire par le seul fait de notre mainmise. Une issue serait, de notre propre chef, d’abandonner ces idéologies de croissance incompatibles avec le cadre où nous vivons.
Mais pour cela, encore faudrait-il que nous cessions de nous immiscer collectivement dans le tissu vital même, pour revenir à des dimensions moins démesurées que celles auxquelles nous contribuons actuellement...
En outre, on n’échappe pas à la réalité. Peut-être y contribuons-nous d’une certaine manière, mais mouvante comme elle est, et surtout inéluctable, elle nous dépasse tout être (plus ou moins) conscient que nous sommes !
Pour vous paraphraser, le règne vital plutôt que la sociale démocratie, ou d’autres systèmes menant invariablement à des déséquilibres plus ou moins prononcés, et n’ayant aucun impact ni sur la perpétuelle course du monde, ni bien sûr sur notre passage ici bas.
Cordialement Jean PELLETIER,
loph