« Si c’est le cas, on s’en sortira ».
Je ne me place ni en mieux, ni en faux à vos affirmations. Mais on sortira d’une manière ou d’une autre de la réalité. Individuellement j’espère, plutôt que collectivement. Comme toutes les précédentes boucheries (’14-’18 ; ’39-’45 ; Vietnam, et désolé de l’usage de cette expression, et cætera aussi) l’ont occasionné.
À mon sens, ce n’est pas la surpopulation qui est un problème, c’est la rupture des équilibres cycliques régulant la masse vitale qui en est un. Qu’on sorte de la réalité n’est que l’issue naturelle de nos existences, puisque nous suivons en ceci les règles physiques elles même. Par contre, accaparer l’espace, les ressources, la dynamique à nos seules fins, trouvez-vous ça pondéré ?
Jusqu’à quand nous comporterons-nous avec aussi peu de clairvoyance Deneb ?
Je le redis pour que mon propos soit bien clair, j’accorde toute sa prééminence au cycle terrestre qui implique un renouvellement autant qu’un équilibre. À vouloir s’élever au-delà, que causons-nous ? Un déséquilibre au sein des tissus vitaux même. Et pour quel objectif ? Vivre le plus longtemps possible ? OK... Mais au moins en respectant le milieu qui nous héberge !
Tant que nous développerons des moyens artificiels, il est flagrant que nous ne ferons que retarder une issue inéluctable. Si au moins ces développements n’étaient pas préjudiciables à l’environnement, je serai sûrement plus tranquille quant à l’avenir de mes enfants, et de tous ceux déjà présents et à venir. Mais tant que l’objet principal de nos préoccupations sera nous même plutôt que les équilibres généraux, qu’attendre comme issue à ceci ?
Voilà, prenez mon commentaire non pas comme une charge envers vous, mais plutôt comme un autre point de vue sur la situation.
Et puisqu’en définitive, je m’estime insignifiant par rapport à l’échelle planétaire, j’ai bien conscience que mon avis individuel n’a et n’aura qu’une incidence dérisoire dans la réalité...
Bien à vous Deneb,
loph