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Commentaire de Cassiopée R

sur Une Europe qui frappe les pauvres sur son propre sol peut-elle aider les africains ?


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Cassiopée R 12 février 2013 20:21

La pauvreté en Occident a été vue comme une déviance, un être paresseux et fainéant et donc immoral dans son être. Cette mentalité qui a succédé à la piété du moyen-âge, existe encore de nos jours avec les assistés ou des personnes qui sont en difficulté « à cause » d’une non-volonté de travail.

 

Ce type de mentalité est urbaine, elle n’est pas liée aux sociétés traditionnelles qui travaillaient 20 heures par semaine loin d’une surproduction d’heures au travail de nos jours. Le chômage de masse provient des campagnes qui ont vu leurs possibilités de travailler se réduire si durement qu’ils ont été dans l’obligation d’aller vers les villes pour survivre, ce qui est loin de l’idée fausse d’une possibilité de pouvoir travailler et avoir des revenus. La Révolution agricole a poussé des centaines de milliers d’individus à émigrer vers les villes pour avoir accès à des revenus. En Occident, on se souciait très peu des personnes qui ont basculé dans la pauvreté et qui ont très vite été étiqueter comme déviant par le travail et paresseux alors qu’ils n’avaient aucune possibilité de pouvoir travailler et qu’aucun grands propriétaires terriens n’ont cédé des revenus pour la gestion des campagnes et la répartition du travail.

 

Puis, ses populations appauvries considérées comme des personnes qui ne voulaient pas travailler sont arrivés sur le marché de l’emploi urbain, avec une redistribution des salaires très faible, ce qui ne pouvait qu’entretenir la pauvreté dans les périphéries des villes. Le travail n’était pas rentable dans le temps avec des salaires de misère, ce qui n’a pas permis une amélioration du niveau de vie des populations qui ont émigré vers les villes. Les bidonvilles et les quartiers pauvres se sont très vite développer et aucun investissement dans un premier temps n’a eu lieu pour améliorer ses conditions sociales, pas d’implication publique ni dans les revenus distribués. Les personnes qui stagnent dans ce type de pauvreté sont encore vus comme immoraux ou paresseux, alors que leurs conditions sociales sont exploités pour réaliser pour faire de profits.

 

Il y a eu des phénomènes de surproduction alimentaire ou industriel, mais comme les prix étaient trop élevés par rapport aux revenus distribués, la masse de consommateur potentiel (et élevé) qui représentait une grande part d’individus à pouvoir consommer n’y avait pas accès.


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