Cher Nenyazor
À « décroissance » nous entendons au PG arrêt du système productiviste. Le problème écologique est un problème qui trouve sa source dans le modèle économique que nous avons « choisi ». Le productivisme, toujours plus de bien, toujours plus de consommation, de profit à court terme, c’est une logique qui nous pousse à gaspiller des ressources et à polluer considérablement. Un juste retour d’une économie sociale et solidaire, qui favorise les circuits courts et organise la planification écologique, c’est à notre sens un moyen de « décroître » ou plutôt de croître dans le bon sens, en préservant l’écosystème.
Aussi, les alternatives sont multiples, et c’est dans le sens de la multiplicité de ressources qu’il faut aller. Je suis d’accord, développer un seul système coûte considérablement en investissement et en ressources, cela provoque des pollutions connexes. C’est pourquoi c’est un ensemble de mesure qu’il faut prendre. Changer la politique libérale et productiviste, remettre l’humain d’abord, développer les économies d’énergie à petite échelle (construction de puits canadien, isolations, poele à bois, chauffe eau solaire et autres dans les habitations), multiplier les choix de création d’énergie, eau, mer, solaire, géothermie, etc, les mettre en réseau européen ; et enfin réfléchir à tout cela, engager les coûts de développement qui sont attribués à des projets démesurés comme ITER pour l’invention de nouvelles solutions d’avenir.