Votre commentaire est inquiétant et réjouissant dans le même temps.
Il me fait penser que nous sommes un nombre grandissant à constater la crise de sens transcendant toute civilisation terrienne.
En même temps, les pouvoirs qui se sont constitués au fil des siècles ne lacheront pas facilement, puisqu’ils sont la conséquence de nos instincts de survie doublés de nos capacités à exploiter le milieu où nous vivons, à une échelle se mesurant présentement à l’espace terrestre.
Ce qui me réjouit, c’est que nous sommes dorénavant capable, par le fait des moyens que nous nous sommes donnés autant que par notre instruction et la perception que nous avons du monde qui nous héberge, d’y mesurer notre influence.
En revanche, et c’est paradoxal, nous nous sommes assujettis, pour ne pas dire asservis, dans le même temps à nos pulsions instinctives. Croître, multiplier, se développer, et cætera.
Mais comme je suis certain de faire mon temps, quel qu’il soit, pas plus, pas moins, et bien que contribuant à l’influence de nos collectivités, je n’en reste pas moins un individu soumis comme chacun aux règles naturelles qu’il faut bien admettre. Si nous pouvions y trouver LA justification ou le sens à nos vies, quelle belle trouvaille nous ferions là !
Hélas, loin de cette vision désintéressée des choses, nous nous abandonnons corps et âmes à la réalisation de concepts idéalistes et pour le moins intéressés ne nous menant qu’à toujours plus de complications : environnementale, sociétale, et en définitive remettant en cause le fonctionnement même de la nature...
Je ne pense pas autre chose que cette situation (du collectivisme) va un jour parvenir à un tel déséquilibre qu’elle ne pourra que s’effondrer. J’espère que cela ne se fera pas avec un énième massacre, révolution où des têtes tombent, ou ce que les tréfonds de l’âme humaine est capable de concocter (chambre à gaz, régime des khmers rouges, agissements des mafias ou des narcotrafiquants, « sainte » inquisition ou régimes dictatoriaux...), enfin tout plutôt que regarder la réalité en face et s’assumer en tant que tel.
Bref, que nous ne soyons pas obligés d’attaquer notre prochain ou de devenir violent simplement pour justifier des idéologies qui ne mènent, pour la plupart, qu’à des déséquilibres, en ce monde régit par le cycle perpétuel du globe terrestre.
Time is now, n’est-ce pas ?
Bien cordialement,
loph