@ Traroth
"RÉVOLTEZ-VOUS !!!
Ils n’ont aucun droit de vous faire subir ce que vous subissez, de vous couper tout moyen de subsistance, de vous condamner à la misère ! Ce qu’ils vous prennent n’est pas à eux !!!"
Même si j’agrée votre message, je ne peux m’empêcher d’avoir ma propre vision des choses.
PRENEZ-VOUS EN MAIN !!!
La nature nous fait subir ses réalités mais nous a aussi donnés la conscience de nous même. En s’appuyant sur celles-ci, certains ont fait de grande chose, d’autres ont avili ce qui était sous leur influence...
Or, nous ne sommes pas condamnés à la misère, nous sommes justes tributaires des conditions d’existence. Celles-ci ont des implications sur chacun, et si nous en sommes à la situation actuelle, c’est surtout parce que nous nous sommes érigés en collectivité en œuvrant pour qu’elles nous soient profitables.
Mais cette dernière (la collectivité) ne peut remplacer l’ensemble des conditions d’existence. Nous en restons toujours tributaires. Aussi, quand les excès de ces organisations qu’on qualifie de civilisées mènent aux dérapages dont ce suicidé a été l’objet, c’est bien le signe que la collectivité n’apporte pas de solution au problème individuel.
Comment le pourrait-elle ? C’est vers une prise en main individuelle qu’on doit se tourner, sans attendre rien d’autre que la stricte réalité du cadre où nous vivons. Bien qu’ayant élaboré des systèmes, ceux-ci ne peuvent se transposer aux diktats naturels qui ont toujours régis l’existence sur terre...
À se défausser sur la collectivité, et ses prétendues responsabilités, on ne se coupe que des siennes en attendant d’atteindre son bout du rouleau personnel.
En revanche, si retour aux strictes réalités existentielles il doit y avoir, ceci implique évidemment d’accepter sa condition vitale temporaire, et un rapport à l’environnement comme seule ressource vitale. On peut s’assister les uns les autres, d’ailleurs c’est bien le cas lorsqu’on fait des enfants, mais à part compter sur la nature et ses ressources, je ne vois pas bien à quoi servirait une énième révolte.
On est de toute façon soumis, tous, aux mêmes impératifs vitaux, que certains aient plus de moyens que d’autres ne joue guère dans le rapport que nous entretenons individuellement vis-à-vis du milieu où nous vivons, et qui seul peut nous apporter, ou pas, de quoi survivre tant que nous ne le pouvons. L’organisation d’une collectivité facilite peut-être les choses, mais elle ne remplace pas les équilibres vitaux jouant un rôle prépondérant...
Allez, pour abréger, on ne se révolte pas contre le mouvement terrestre, alors autant l’accepter pour argent comptant (comment d’ailleurs faire autrement ?). Et si révolte il doit y avoir, qu’elle se limite à sa prise en main individuelle. Là au moins sera-t-elle constructive.
Bien à tous,
loph