• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de sisyphe

sur Que sont-ils allés faire dans cette galère ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

sisyphe sisyphe 15 février 2013 18:08

Par Pelletier Jean (xxx.xxx.xxx.34) 15 février 17:43

@Sisyphe,

Tu portes bien ton nom, annuler la dette, mais évidemment comment cela fait-il que personne n’y ait pensé ?

Je ne vois pas précisément le rapport avec mon nom, mais pour ce qui est ; non seulement d’y penser, mais surtout de le faire, faut se renseigner, mon gars ; c’est déjà fait, et pas qu’une fois ! 

L’Argentine annule totalement « sa dette » avec le FMI.Après son refus de payer sa dette, l’Islande fera le triple de la croissance de l’UE en 2012

et puis aussi ça :

Comment les créanciers ont-ils pu accepter de renoncer spontanément à une partie de leur créance ? La réponse est simple ; le gouvernement argentin les a mis devant le fait accompli. Un État n’est pas un débiteur ordinaire : s’il ne peut/veut pas vous rembourser, il ne le fait pas ; point. Certes, cela revient, pour cet État, à se couper des marchés monétaires, car personne ne voudra plus lui prêter du fait de son comportement. Mais il est toujours possible d’imaginer une situation (totalement farfelue) où un État refuserait de payer la totalité de sa dette extérieure publique, construirait un budget à l’équilibre, ne dépendrait plus de l’endettement pour financer ses déficits.

Dans les faits, l’Argentine a refusé de payer une partie de ses dettes, et cela s’est conclu par une ostracisation du pays sur la scène financière internationale. Mais cette isolation n’a été que temporaire ; le pays a pu, quelques mois plus tard, faire de nouveau appel aux marchés pour se refinancer.

Il faut donc retenir de cet exemple qu’il est tout à fait possible, pour un État, de se déclarer insolvable, et d’imposer des réduction de capital à ses créanciers. Cela se traduira par une isolation totale de cet État sur les marchés obligataire, et sans doute par des tensions économiques et politiques avec ses partenaires ; mais force est de constater que les conséquences d’une telle décision ne sont pas aussi cataclysmiques que beaucoup de gouvernants et/ou économistes veulent bien le faire croire.

Vu, Monsieur Pelletier ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès