Petite précision en ce qui concerne la liste de Malachie. La liste concerne 111 papes dont le 111ème fut précisément Benoît XVI..
Soit il n’y aura pas de 112ème, soit le 112ème doit être considéré comme hors liste, ce qui dit bien ce que ça veut dire : qu’il ne fera pas vraiment partie de la liste des Papes et doit être considéré de ce fait comme hors Église.
Cela s’accorde avec ce que dit Jovanovic sur la liste des 7 Rois de l’Apocalypse, 7 Rois à partir donc de la fondation du Vatican en 1929 (année de la crise ploutocratique et qui a ressurgi sous une nouvelle forme en 2008), le 7ème étant Benoît XVI. Le tout devant être coiffé par un huitième.
Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. Apoc (17,11)
Cette phrase sous entend que le huitième sort bien des 7 mais est en même temps à part, sous domination de la Bête, autrement dit des forces ploutocratiques financières.
Notons ici que le nombre 7 fait référence à la ville aux 7 collines (Rome). Cela est d’ailleurs évoqué dans la phrase finale de Malachie. D’autre part il y a un lien implicite entre 7 et 111 puisque 7 s’écrit en binaire : 111.
En ce qui concerne la popularité de la liste de Malachie rappelons qu’elle doit sa célébrité à la formule Aquila Rapax qui concernait Pie VII et qui fut effectivement enlevé par Napoléon, l’Aigle Ravisseur. Cela en 1809. Hors la liste débutant en 1143 il n’est que trop notable que 1809 = 1143 + 666.
Voilà surgir le 666 dont Jovanovic (et d’autres) le lie au système financier. Hors c’est précisément à la chute de Napoléon que l’on vit l’envolée rapide du capitalisme qui nous emmena là où nous en sommes aujourd’hui.
On peut ajouter que ce 666 se trouve chez Jean, apôtre évangélique dont le symbole est l’Aigle.
Sur ce, bonne Apocalypse à tous.