Quitte à lancer une polémique, on peut aussi s’interroger sur les liens évidents qui existent entre la politique et la religion, mais la foi est-elle compatible avec l’exercice du pouvoir ?
En Tunisie, en Égypte, et ailleurs, on découvre les dégâts occasionnés par la religion, ..., lorsqu’elle s’entiche de faire « de la politique ».
J’ai enlevé de votre phrase ce que vous avez dit être une maladresse, pour clarifier ma réaction qui ne porte pas sur ce détail soulevé par Aldous.
En réalité, les religions ont toujours cherchaient à se positionner du côté du pouvoir, de tout temps. Et c’est bien là le problème. Même si en occident cela semble moins visible aujourd’hui, de Charlemagne jusqu’à la révolution le pouvoir hégémonique à la tête de la France était l’église. Des cardinaux premiers ministres, ça n’étonnait personne en ces temps-là.
Au demeurant, tout acte peut prendre valeur politique, ou contenir des messages politiques. L’évolution des positions de l’Église catholique met en lumière son « clientélisme », tout en freinant des 4 fers pour tenter de sauver ses traditions sacrées. Je ne serais pas surpris que demain (façon de parler) un prochain pape annonce dans une encyclique l’ouverture du mariage religieux aux homosexuels, par exemple.
Actuellement, l’islam poursuit sa quête du pouvoir, en particulier auprès des peuples moins impactés par les dérives de la religion « laïque » sur la pente glissante de l’immoralité. Mais il n’est pas besoin d’être devin (!) pour prédire que cela ne peut que mal finir : retour des méthodes qui ont marqué du sceau de l’horreur pendant les siècles d’inquisition et de guerres de religion.
Vous ne croyez pas si bien dire en parlant des dégâts occasionnés par la religion lorsqu’elle s’entiche de faire
« de la politique ». Malheureusement, les religions ne semblent pas prêtes à « lâcher le morceau ».
Merci en tout cas de nous donner à réfléchir sur ces questions si cruciales.